dimanche 23 décembre 2012

Enfants des rues : en sortir ou y rester ?


Orphelins, maltraités, déçus ou chassés par leurs parents, de famille très pauvres, trop d'enfants vivent dans la rue des années durant. Certains tentent de se réinsérer, d'autres, endurcis, disent ne plus vouloir d’autre mode de vie.
Bien des causes peuvent mener des enfants à vivre dans la rue : décès des parents, pauvreté, maltraitance… C’est le cas, par exemple, de Byamungu Kamundu : "J’ai 16 ans, je ne connais pas ma mère. Je vivais avec mon père chez mon oncle maternel. Lorsque mon père partait travailler, la femme de mon oncle et mes cousins me rendaient la vie dure. Je ne suis pas arrivé à le supporter. Alors j’ai décidé de vivre dans la rue. C’était en 1999, et j’y suis toujours." Si l’on écoute leurs récits, on comprend que nombreux sont les enfants lestés de tels rejets familiaux. Smith Etumba, membre du Parlement d’enfants de Goma, confirme cette perception, en évoquant ses "collègues enfants" : "La majorité d’entre eux n’ont pas de parents, beaucoup d’autres vivent dans la rue suite au divorce de leurs parents, qui ne veulent plus les avoir à charge. Souvent, si l’un se remarie, la nouvelle famille accepte mal les enfants nés d’un premier lit."
S’il y a la pauvreté qui ne laisse pas le choix ("Je n’avais plus de parents, je n’avais pas d’autre moyen de surivre que de vivre dans la rue", témoigne un jeune), il y a aussi ceux qui rejettent toute autorité pour être "libres". "J’ai mon père et ma mère, mais je veux vivre ma liberté. Je veux vivre seul sans que personne ne dirige ma vie. Dans cette vie, je fais ce que je veux", assume un autre enfant de la rue, les yeux rougis par la consommation de drogue.


Responsabilité partagée
A 20h, un samedi à Goma, nous avons rencontré une marmaille d’enfants de 6 à 10 ans autour d’un feu. "Ma maman est trop sévère avec moi. Tout ce que je faisais était mauvais. Voilà ce qui m’a révolté et aujourd’hui je mène cette vie", raconte le plus âgé du groupe. "Cela fait un an que je suis parti de chez nous. Ma mère m’avait envoyé au marché. J’ai perdu l’argent, et elle m’a chassé en me disant de ne pas revenir tant que je ne l’avais pas retrouvé", regrette un autre. "Moi, c’est plus compliqué, continue un troisième, âgé de 12 ans. Mon père avait chassé ma mère. Un jour, il ramène une marâtre. Et le calvaire a commencé : elle nous frappait à longueur de journées, nous injuriait. On ne pouvait manger que quand papa était là. Finalement elle a convaincu un pasteur de nous accuser de sorcellerie ! Et notre père a accepté cela. Cela m’a révolté, et je ne veux plus retourner chez nous tant que cette femme y vit."
Plus loin, les membres d’une autre bande revendiquent leur condition d’enfants de la rue et n’évoquent pas de maltraitances famililales. "J’aime vivre ainsi. Personne ne m’a obligé. Ici je fais tout ce qui me vient à l’esprit. Comment faire dans une famille qui ne m’autoriserait pas à fumer le chavre ou à boire mon Sapilo (alcool fort, NDLR) ? Ma vie est libre ici. Et je n’aime pas ces gens qui viennent nous prendre pour nous amener dans des centres d’encadrement."

Résistances et plaintes
Malgré tout, certains profitent de ces structures qui prônent la protection de l’enfant à l’occasion d’une dislocation familiale ou de brimades : "Il y a 15 jours, on a convoqué un couple en pleine séparation qui s’est disputé la garde des enfants. Grâce à notre action, nous avons réussi à les départager en faveur des enfants. D’abord, en incitant à poser des garde-fous quant aux biens familiaux. Le père a signé devant nous et ses enfants un document attestant qu’il ne vendra pas la parcelle inscrite sous le nom des enfants et de leur mère qui n’aurait eu ni la sécurité physique ni la sécurité matérielle pour subvenir aux besoins des enfants", raconte Smith Etumba.
Le Parlement d’enfants est ainsi très actif sur le sort des enfants de la rue : "Dans le dernier trimestre, le Parlement d’enfants a fait le monitoring de quinze cas qu’il a dû transférer à la police de la protection des mineurs. Malgré leur lourdeur, tous les dossiers furent tranchés en faveur des enfants délaissés", confirme un policier.
Le phénomène des enfants de la rue reste complexe. Certains parents reconnaissent leurs failles. Mais, devant le sort de leurs enfants, ils peuvent aussi rejeter la responsabilité sur l’Etat congolais. "Cela fait plus de dix ans que mon fils est dans la rue parce que je ne parvenais plus à remplir mon devoir de parent faute de moyens. Je travaille dans l’administration publique et vu ce qu’on me paye, je ne peux même pas payer le loyer d’une maison où vivre avec mon fils", raconte tristement Edouard Kamundu. "Une fois les conditons réunies, poursuit-il, mon fils pourra me revenir, car on discute régulièrement à ce sujet et il est d’accord pour revenir dans la famille. Mais, moi aussi, je suis sous-logé chez mon frère. Aussi je ne veux pas chercher une solution à un problème en en créant un autre."
Rappelons les termes de la Constitution (titre II, chapitre 1, art. 16, 40, 41 et 42 : "L’enfant mineur a le droit de jouir de la protection de sa famille, de la société et du pouvoir public ; l’abandon et la maltraitance des enfants sont punis par la loi ; les parents ont le devoir de prendre soin de leurs enfants et d’assurer leur protection à l’intérieur et à l’extérieur du foyer ; les pouvoirs publics ont l’obligation d’assurer une protection aux enfants en situation difficile et de les défendre devant la justice"… Nous avons tenté de joindre les autorités des domaines sociaux et de la jeunesse à ce sujet. Sans succès.
Alain Wandimoyi

vendredi 7 décembre 2012

Incompréhension et colère des soldats congolais






 Syfia Grands-Lacs/Rd Congo) Ce sont des militaires divisés et, pour une grande part, démoralisés qui ont eu à faire face aux soldats du M23. Se sentant trahis par le gouvernement, beaucoup ont choisi de fuir à la veille de la prise de Goma. Témoignages. Ce sont des militaires congolais démoralisés qui se tenaient dimanche sur la ligne de front qui ne tardera pas à être enfoncée par les rebelles du M23. Beaucoup ont commencé à fuir, découragés et même écœurés par leur dernière semaine de combat. Le 15 novembre, ils avaient répondu vigoureusement aux attaques des rebelles. Le lendemain les cadavres de leurs ennemis jonchaient la route de Goma à Kibumba à une trentaine de kilomètres de la ville. "On nous a attaqués à partir de quatre heures du matin, des rebelles et leurs alliés rwandais qui viennent des collines du Rwanda. Nous avons réussi à repousser l'attaque loin de nos positions. La preuve que voici vous dit clairement que des rebelles sont appuyés par les Rwandais", nous affirmait alors un lieutenant.

 Trahis
Pourtant retournés sur les lieux des combats le lendemain, le 16 novembre, nous y avons trouvé des militaires désespérés, certains ivres. Alors qu'ils enfonçaient les lignes ennemies, ordre leur avait été donné d'arrêter les combats. "Ça c'est une trahison pourquoi lorsque nous avons la maitrise de la situation, on nous demande de cesser le feu pour que les rebelles viennent nous surprendre. Il y a quelque chose que nous devons comprendre", s'interrogeait un militaire. "Pourquoi nous demande-t-on d'arrêter de combattre? Voilà nous venons bêtement de perdre nos positions et certains de nos collègues", regrettait aussi un membre d'un commando récemment formé par les Belges. D'autant qu'en franchissant ce groupe vers la ligne avancée de l'armée congolaise à Kibati, à 18 km de la capitale provinciale, nous avons pu voir des tanks, des hélicoptères et divers engins de guerre montrant qu'ils étaient bien équipés.
La colère et l'amertume étaient fortes. En arrivant vers Kibati, un peloton de militaires contemplaient les collines rwandaises, l'un d'eux s'est approché de nous et a dit : "C'est nous qui combattons je n'ai peur d'être contredit : au front nous nous affrontons avec l'armée rwandaise. En tous cas notre président est complice, je ne veux plus m'exposer à la mort dans une armée politisée comme celle-ci." Furieux, près de 500 d'entre eux ont refusé de combattre et ont déserté.
 Le porte-parole de l'armée et celui du gouvernement ont alors parlé eux de repli stratégique pour se réorganiser. Mais, dès le 16, l'armée congolaise avait reculé de 4 km avec femmes et enfants. Car les militaires viennent souvent au front accompagnés de leurs familles qu'ils se contentent de les faire reculer en cas d'attaque. On voit des soldats décrocher avec des enfants dans les bras, ou se fâcher quand leurs épouses les dérangent trop.

Jalousies et suspicions
Des jalousies et des suspicions rongent aussi l'armée. Des militaires engagés ensemble dans les combats contre le M23 ne se font pas confiance : "Ils sont commandos, mais ils n'ont pas des leçons à nous donner, d'ailleurs nous avons repoussé l'attaque des ennemis", expliquait un officier d'un régiment déployé à Kibumba, parlant de ceux qui ont été formés par des militaires étrangers. D'autres estiment que les éléments déployés sur le front à l'Est de la RDC sont trop nombreux. "Je trouve de trop le déploiement des commandos pour combattre le M23, notre unité est capable de les bouter hors d'état de nuire. Ces commandos ne connaissent pas le terrain, ni la tactique de rebelles", affirme un soldat du régiment de l'ex unité Requin.
D'autre part, les commandos redoutent eux la complicité de leurs collègues des régiments avec les rebelles du M23: "Je ne comprends pas. Les ennemis sont informés de nos mouvements alors qu'ils n'y sont pas, cela frise de complicité de nos collègues des régiments qui collaborent avec leurs amis qui ont fait défection depuis le mois d'avril", constate un commando. "Vraiment il y a beaucoup de choses à faire dans cette armée ! Comment expliquer qu'un militaire engage le combat avec un téléphone portable en poche, s'insurge un autre. Certains n'ont pas coupé le cordon avec leurs collègues insurgés, il n’y a pas moyen d'avancer car nous irons toujours d'échec en échec."
Même cri d'alarme de cet officier : "Regarde ce téléphone portable que j'ai trouvé dans la poche du cadavre d'un soldat du M23 tombé pendant la bataille du 15 novembre. J'y reçois des appels en provenance de soldats du camp ennemi. Ils vont nous attraper comme des rats tout en disant que notre commandement leur appartient ; voilà pourquoi je dis que nous sommes infiltrés."
Face à cette situation et à leur rage contre le gouvernement et Kabila qui les a trahis, les a vendus, leur a menti, disent-ils, beaucoup ont déserté retournant à Goma où ils se sont livrés à des exactions dimanche dernier, volant et pillant pour leur compte personnel. Ils ont été remplacés par des unités venues de Bukavu peu au fait du terrain qui n'ont pas résisté à l'avancée des rebelles. Certains ont quitté la ville à l'entrée du M23, les autres ont rendu leurs armes aux rebelles le mercredi 21 et commenceront dès jeudi leur entraînement militaire dans les camps des rebelles.

vendredi 16 novembre 2012

Reprise des combats entre FARDC et M23





Le calme est revenu progressivement dans la localité de Kibumba, 30 kms au nord de Goma. C'est après plusieurs heures des combats entre les FARDC et les rebelles du M23. Le porte-parole de l'armé Congolaise a indiqué que les FARDC ont réussi à repousser l'attaque des rebelles du M23. Les opérations de ratissage se poursuivent encore, dit le colonel Olivier Hamuli. Ces combats viennent encore de jeter sur les routes des centaines de familles vers le camp de Kanyarucinya.
Bien que les tirs se soient tus vers la fin de la matinée, mais jusque dans l'après-midi, les habitants de Nyiragongo disent percevoir encore quelques tirs sporadiques dans la localité de Gasizi à la frontière avec le Rwanda, en partie nord-est du territoire de Nyiragongo. Le secteur par lequel les rebelles du M23 venus par le parc national des Virunga ont lancé cette attaque contre les FARDC, signalent l'administrateur et civiles fuyant la zone de combat dans ce territoire.



Les FARDC ont déployé de gros moyens, causant une grosse perte à l'ennemi. Le bilan jusque là provisoire fait état de dizaines de morts et d'une vingtaine des blessés du côté du M23, confirme le porte-parole de l'armé congolais, mais d'autres sources affirme que le bilant est trop lourd allant jusqu'à 150 mort du côté des assaillants. Plusieurs rebelles se seraient aussi rendus.
Aucun civil n'a été touché, en dehors de quelques centaines des familles qui ont du fuir leurs villages suite aux combats. Les uns sont déjà arrivés à Kanyarucinya au sud du territoire, signale l'administrateur de Nyiragongo.
Certains habitants de Kibumba joint par radio Kivu1, sous de détonation et crépitement des balles, affirment, avoir observé depuis trois jours un mouvement intense des rebelles du M23 venu de Rutshuru et du Rwanda voisin dans plusieurs rotations de camion Fuso, ce que dément le M23 par des menaces téléphoniques aux journalistes de la radio Kivu1.

mardi 16 octobre 2012

Des solutions aux problèmes de protection de vos documents, exemple à suivre


A Goma, malgré le problème électrique qui handicape certaines activités qui utilisent l'énergie électrique, Monsieur Sebabirir Papa 54 ans révolue est parmi ceux qui pratiquent la plastification en herbe en ville de Goma. Tenez c'est depuis 2006 qui a décidé de baver le chômage à travers ce métier qui aide beaucoup les habitants de Goma qui avaient les difficultés de plastifier leurs documents de valeur. Ils circulent toute la ville avec un mégaphone placé sur une petite table pour alerter des éventuels clients en ce terme : « Plastifier vos cartes et document ». Avec ce travail il noue les deux bouts du mois au profit de ses 11 enfants : « J'ai commencé ce travail pour éviter le chômage et l'oisiveté, ainsi avec ce dernier je parviens à nourrir mes 11 enfants, je paye leurs études », déclare-il, En dépit d'effort fournit il est buté au nombreux arnaque administrative, mais il persiste un exemple à suivre.

Monsieur SEBABIRI PAPIA est joignable au numéro +243995404530

samedi 6 octobre 2012

XIVe Sommet de la Francophonie, le Nord Kivu aux beaux visages


Au village de la Francophonie du Nord Kivu, il sera l’occasion de monter un autre visage de la province du Nord Kivu. A cette occasion vous êtes invité de passer visiter le stand du Nord Kivu pour comprendre que Nord Kivu ne mérite pas c’est qu’il est en train de vivre.Picha na Mazungumuzo va devoir vous animez les images de la beauté du Nord Kivu.
Soyez le bien venu chez nous.

Goma ne tombera pas sous le M23, malgré la campagne d’intimidation

 
-->Goma devenu une ville où il ne se passe une nuit sans qu’elle pleure ses enfants assassinés par des inconnues. Ceci fait que le M23 crie au voleur volé que la majorité des Gomatraciens ne qualifie d’une fuite en avant : «  Nous savons que tout ces tueries que nous enregistrons ce dernier temps à Goma est l’œuvre du M23 qui s’est infiltré dans la ville pour semer une confusion », déclare un habitant  de Katindo. Devant cette menace couplée d’intimidation de prendre la ville par le M23, l’armé et la Monusco rassure les habitants de cette ville meurtrie : « Goma ne tombera pas ». Retenons que depuis ces actes barbare les habitant ont adopté une nouvelle vie les activités se termine désormais au plus tard à 19heures ce qui cause un manque à gagner pour ceux qui exercent leurs activité nocturne notamment les motocyclistes, les tenanciers de bistrot Nganda et Night club, les super marché. A quand les enfants du Nord Kivu particulièrement de Goma seront aussi libérés du joug de criminelle ?

-->
Ne craignons pas ceux qui tuent le corps, car ils sont incapables de tuer l’âme:" Toko banga bangoté", Ndlr Nous n'allons pas avoir peur d'eux", vociférant un jeune d'une trentaine: " trop c'est trop" poursuit-il

mercredi 19 septembre 2012

Qui de la consommation du pain à Kinshasa?

 Venant de 4 coins de Kinshasa, elles sont debout à 3 heures pour s'approvisionner à la boulangerie 
 Ce n'est pas évident d'être servi, malgré l'effort fournit. ici tout le moyens son bon, seul le résultat compte
C'est des revendeurs ambulantes. qui circulent toute la ville avec non seulement du pain, mais aussi de margarine, patte d'arachide. la consommation du pain est supérieur dans la ville de Kinshasa.  

mercredi 12 septembre 2012

Des déplacé de guerre meurt à petit feu à Mugunga 3, plus jamais ça !

 Plus jamais ça! ça c'est inadmissible que le M23 se ravisent.
Obligé de quitter leur village à cause de la guerre de M23 dans le Masisi plusieurs familles ont abandonné leur bien pour se concentrer à Mugunga et Kanyaruchinya où ils manquent une assistance consistance certains passent nuit à la belle étoile d'autres occupent des salles pendant la journée c'est une salle de classe et la nuit un dortoir. En dépit de cortège de malheurs qui caractérisent la vie de plusieurs déplacés, la femme et les enfants sont le plus affectés les uns sont violé lorsqu'elles cherchent la nourriture et le bois de chauffage et les enfants sont ce dernier temps victime d'un mal nutrition avancée. Je me demande pourquoi ceux qui se targue combattre le gouvernement pour le bien-être de la population le font pour leurs propres intérêt et non pour cette population qu'ils ont en train de tuer à petit feu ! Je me demande en plus que deviendrait ces femmes et enfants lorsqu'en espace de quatre mois, l'on enregistre plusieurs dizaines de cas de violence faite aux femmes, lorsqu'à cause d'une famine de centaine d'enfants souffre d'un mal nutrition avancée pendant que s'il était chez eux on ne devrait pas enregistrer ce cas macabre observé ce dernier temps. Que chacun revient au sens

Des écoliers assis a même le sol dans le camp de Mugunga III

vendredi 7 septembre 2012

De nouveau des politiciens Congolais sous l'hameçon des Rwandais, le folklore en avant une farce de Didon.

La République Démocratique du Congo, un géant au cœur d'Afrique Vilipender par son voisin.
 Que de rencontre que des signatures, Kigali met toujours en avant plan le FDLR un piège éternel pour Kinshasa

James Kabarebe ministre de la défense du Rwanda vient de tendre un appât qui accroche la classe politique soudé comme un seul homme sur la cause de l'agression du Rwanda en République Démocratique du Congo. Pendant ce temps les agresseurs ont manqué de justification de leurs nièmes promenades militaires en RDC. L'ancien chef d'état major de la FAC sous AFDL, chef d'état de RDF aujourd'hui ministre de la défense au Rwanda n'est pas un enfant de chœur, il connait très bien la classe politique Congolaise caractérisés par une boulimie du pouvoir accentué d'un esprit folklorique, l'adversaire de tout le Congolais trouve l'occasion de dédouaner son agression. Son astuce consiste à toucher une certaine sensibilité qui affaiblit la classe Congolaise longtemps embrigadé dans le concept « Majorité et opposition ». Juste une interview qu'il a accordée au journal le soir fait couler beaucoup d'encre et de salive. Le Rwanda est dédouané. Quid du pseudo retrait des officier Rwandais ? Il y a à boire et à manger dans cette affaire et le congolais se divise
 http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2012/08/29/cartes-sur-table-les-quatre-verites-du-general-james-kabarebe/
 Pas out de l'opération Umoja Wetu , Kigali servi en plateau d'or avec un agenda caché, "le M23".
 Hospitalité du Congo engendre un malheur depuis 1994 à nos jours l'est de la RDC est instable une prolifération d'arme pour les intérêt étrangère.
Au lieu de faire un folklore autour de ce sujet je pense qu'il est temps que la classe politique s'interroge de l'histoire de la République Démocratique du Congo. Notre nation est agressée et l'agresseur ne désarme pas il peaufine de stratégie pour nous diviser nous devons à la place affronté  cette menace. Pourquoi le Rwanda ne veut pas lâcher l'est de la RDC  Pour en savoir plus, Clic sur ce lien http://www.slateafrique.com/88733/guerre-congo-rdc-kivu-rwanda-rebellion-ressources

 Les chouchou des  régiments de l'armé Congolaise . L'escorte de Bosco Ntaganda lourdement armé en ville de Goma. un malaise populaire un frein de l'intégration et mutation des militaire d'expression Kinyarwanda loin du Kivu.
 Le mafia de Bosco Ntaganda, un avion cloué au sol à l'aéroport de Goma en février 2011
 Des enfants enrôlé dans le groupe armé, cas de ces derniers, au solde de Bosco alors chef d'état major du CND de Laurent Nkunda à son quartier général de Kilorirwe  sous la bénédiction de Kigali.
 Quel frustration? bien servi pour traquer le FDLR hélas rien n'a était fait



  FDLR capturé au sud Kivu pendant l'opération Amani leo présenté à la presse par commandement du  colonel  Delphin Kahimbi
 
 Le fruit de accord entre Kigali et Kinshasa, l'intégration de rebelle du CNDP PARCO dans l'armé Congolaise.
Regardons en face le peuple congolais n’a pas besoin de politicien folklorique ni de ce concept « pouvoir et opposition. L’interview de James Kaberebe ne doit pas divise tout un peuple ça c’est son opinion qui n’est pas du tout une parole d’évangile. Réveillons nous, car nos agresseurs n’ont pas le temps de dormir  Pourquoi au Rwanda il n’y a pas ce fléau de la majorité et de l'opposition? Pour des causes d'état ils ont tous uni hélas chez nous! Nous n'allons pas gagner par cette pratique de suspicion et d'accusation en accusation. Pendant que le tintamarre de trahison et du concept majorité opposition embrouille la classe politique Congolaise Kigali se frotte la main. Des congolais ne s’accordent pas sur un accord secret signé entre Kinshasa et Kigali, le pseudo retrait des officiers Rwandais de la fameuse force d'intervention, le pige de Kigali produit ses fruits. On se moque encore une fois de plus de l'immaturité politique de la classe politique Congolaise. On s'embrigade dans une polémique à Kinshasa en même temps à Rutshuru le Rwanda renforce les mêmes militaires supposé retiré il y a plus de 5jours. Attention votre cacophonie « opposition majorité est à nouveau un instrument de propagande de Kigali pour justifier et pérennisé son agression à l'est de la République Démocratique du Congo », revenons au bon sens. Ça c’est une moquerie semblant d’un retrait le jour et retourner le soir Vidéo sur ce lien http://www.youtube.com/watch?v=ROtn6qjUkL4&feature=player_embedded  


 Déploiement de militaires intégré ex CNDP à Walikale centre
On regarde dans la même direction, mais des intérêt diverge, Le Général Didier Etumba chef d'état major de FARDC à Gauche, James Kabarebe chef d'état major de l'armé Rwandaise aujourd'hui ministre de la défense Rwandaise.

mardi 28 août 2012

Le mensonge sous l'encenseur arrive vite, mais la vérité arrive sur les escaliers ! Qui a tors ?

 Pendant que des hommes s'affronte à l'armée Congolaise des femmes leurs femmes se dirige au Rwanda pour se réfugier.
Cette fois si Picha na mazungumuzo n'a pas beaucoup à vous dire à ce sujet Les guerres à récurrence au Nord Kivu est fruit de certaines puissances de la région qui sa cache derrière les conflits ethniques et foncier pour pérenniser leurs appétits de gloutonnerie. Ils affichent en avant plan l'intolérance linguistique et ethnique, les force négatives qu'eux-mêmes fabriquent. Je me demande jusque quand cette démarche tiendra debout? à bon menteur est celui qui est accusé, cette fois-ci c'est l'inverse la vérité est en train d'arriver au sommet. J'admire la plume de Collette Braeckman qui vient de donner une partie de la réponse sur cette actualité qui défraie la chronique ce dernier temps. Pour ce la Picha na Mazungumuzo se permet de reprendre l'article de la consœur Colette que nous allons illustrer par des photos que nous avions à ce sujet que d'aucun de commun du mortel ne pouvait croire pourtant c'est une réalité. Je convie de lire ligne par ligne l'article du journal le soir et surtout d'interroger ces photographies d'illustration. Nous pouvons conclure que le M23 n'est un arbre qui cache la forêt.

 
LE Soir:   Rwanda
Reynders veut « mater les mutins »
COLETTE BRAECKMAN dimanche 26 août 2012, 20:07 Après avoir visité le camp de réfugiés de Nkamira, le ministre des Affaires étrangères a rappelé l’urgence d’une « pacification » de la région. Rwanda : Reynders veut « mater les mutins »
©Belga

À peine arrivé au Rwanda, samedi, le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a été confronté au malheur des Tutsis, lorsqu’il s’est arrêté dans le camp de réfugiés de Nkamira, au-dessus de la ville frontalière de Gisenyi. Il a pu y constater les conséquences de la haine et de l’exclusion. « Sur nos collines du Masisi (au Nord Kivu congolais), nous avons été attaqués par une coalition de divers groupes armés, des Mai Mai, des FDLR (hutus rwandais), qui nous ont pillés et chassés », a expliqué Samuel, un berger originaire de Gihanga, une commune burundaise à la frontière du Congo. Depuis le début des combats et des violences interethniques qui frappent l’est du Congo, quelque 20.000 personnes sont arrivées dans le camp de Nkamira. Avec des accents pathétiques, des femmes, majoritaires ici, ont entretenu Reynders de leur calvaire : « Nous avons été battues, violées, chassées. Ici, nos enfants manquent de lait et les vivres sont insuffisants. » Certains récits ont « horrifié » le ministre mais l’empathie, la compassion, ne lui ont pas fait perdre le sens des proportions. S’il a promis une aide accrue de la Belgique, le chef de la diplomatie a aussi rappelé, devant la presse, que le territoire congolais compte lui aussi plus de 200.000 déplacés. Didier Reynders a rappelé l’urgence d’une « pacification » de la région, en utilisant un terme fort : « Il faut mater les mutins », ce qui ne manque pas de courage car beaucoup de ces réfugiés sont probablement des sympathisants du mouvement rebelle M23, à l’origine d’une recrudescence des violences…


Un fond de commerce pour Kigali
Des menaces anti-Tutsis exploitées par à Kigali
Les témoignages recueillis à Nkamira méritent d’être décryptés. Ils permettent de comprendre pourquoi des militaires tutsis intégrés à l’armée gouvernementale congolaise avaient refusé de quitter le Nord Kivu et d’être mutés ailleurs dans le pays : ces soldats affirmaient vouloir protéger les populations, tutsies elles aussi, qui, après leur départ, auraient pu être visées par des attaques à connotation ethnique, menée par divers groupes armés congolais et des réfugiés hutus rwandais « génocidaires ».Les récits recueillis à Nkamira tendent aussi à démontrer que, depuis que les mutins du M23 ont été chassés de leur fief du Masisi par l’armée congolaise et se sont repliés à Bunagana, sur la frontière du Rwanda et de l’Ouganda, ces vertes collines ont été attaquées par d’autres groupes : entre autres, des Hutus et des Mai Mai congolais, qui s’en sont pris aux troupeaux des éleveurs. Malgré les dénégations officielles, il est certain que le Masisi est considéré au Rwanda comme une sorte d’« hinterland » naturel : c’est là que de grandes familles et des officiers de haut rang, à l’étroit dans le petit Rwanda où les vaches doivent rester à l’étable par manque de place, font paître des dizaines de milliers de têtes de bétail, gardés par des bouviers armés…


Debut M23
 Des bouviers armés dans les fermes à Masisi

À Nkamira, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) fait toutefois preuve de prudence : sur 600 réfugiés interrogés avec soin, il est apparu qu’un tiers des témoignages présentés a été jugé non crédible ! Si les femmes assurent que leurs maris ont été tués, certaines d’entre elles, au détour d’une conversation, se trahissent, se demandant quand elles retrouveront leur époux, ce dernier ayant vraisemblablement été recruté dans les rangs des mutins ! Un homme nous a d’ailleurs soufflés que, s’il avait fui, c’était pour éviter d’être recruté de force. S’il est clair que les Tutsis vivant au Nord Kivu se sentent en insécurité, Kigali les encourage aussi à en faire la démonstration afin de justifier, implicitement, son souhait de voir des troupes « amies » se maintenir dans cette zone frontalière, qui forme un glacis à la fois sécuritaire, stratégique et économique.
 

mercredi 22 août 2012

Le malheur vient encore de frapper à la porte des déplacés, nous voulons la paix

 Une vue panoramique du camp des déplacés de Mugunga 1. (Photo d'archive 2008 Alain Wandimoyi)

Un enfant de trois ans est mort le soir du lundi, 19 août 2012, dans l'incendie d'un abri provisoire au camp des déplacés de Mugunga 1. Situé à une dizaine de kilomètres de Goma, sur la route Goma-Saké. L'incendie s'est déclaré vers 20 heures locales, indique le chef de quartier de Mugunga. Selon la même source, la mère de la victime s'était absentée en laissant du feu allumé au charbon de bois alors que la fillette dormait. Elle est morte calcinée, malgré l'intervention des autres déplacés venus à la rescousse. Plus jamais ça c'est atroce. Pourquoi ces agitations, je me demande toujours pourquoi ceux qui se battent n'ont que de discours comme: «Nous nous battons pour notre peuple"! Cette phrase m'étonne beaucoup lorsque je vois la souffrance qu'ils imposent à ce peuple qu'ils se vantent protégé. ça doit cesser nous voulons la paix.
 Déplacé et imposé à la faim! Vous vous battez pour qui maintenant? Ces enfants n'ont pas choisit ce mode de vie que vous les imposez.
Des enfants sont des victime de la barbarie des politiciens, c'est sous un froid atroce que cet enfant subit la gloutonnerie des mouvement rebelle dans la province du Nord Kivu
 Des cas d'incendie se répète dans le camps, les de placé sont toujours victime doublement

C'est une interpellation pour chacun, avant de décider par rapport à sa gourmandise de pouvoir s'arrêter et prendre du recul. Imaginez si c'était ton enfant dans ces condition quelle serait ta réaction?

mardi 21 août 2012

Des enfants déplacés et d'accueils risquent de ne pas étudier


 Plusieurs enfants du Nord-Kivu pourraient ne pas avoir accès à leurs écoles le 3 septembre, jour prévu pour la rentrée scolaire 2012- 2013. Suite à la persistance du conflit dans le territoire de Rutshuru, nous observons une marré humaine dans des salles de classe à Kanyaruchinya et Mugunga I, II, III ; devant cette situation qui ne fait que s'aggraver le contexte de la scolarisation des enfants déjà difficiles en province démontre que la rentrée scolaire dans les contrains précité semble être hypothétique.


 Car beaucoup d'écoles ont servi de lieu de refuge. Cette réalité dégradante inquiète beaucoup des parents des enfants de la population accueille, qui craigne que la rentrée de classe soit effective à la date prévue.

 Surtout des cris d'alarme que l'Unicef qui vient de lancer un cri d'alarme aux pays donateur qui ne vienne toujours pas. Beaucoup d'écoles aux Nord Kivu sert d'abri aux déplacés: « Nous avons dénombré jusqu'ici 258 écoles pillées, détruites ou incendiées ou encore occupées. Ce qui fait qu'au moins soixante mille enfants pourraient ne pas avoir accès à leurs écoles au 3 septembre. Parmi eux, il y a aussi des enfants déplacés.»




L'Unicef a prévu de récupérer tous les enfants déplacés qui sont dans des camps, des familles d'accueil ou d'autres sites déterminés. « Ils seront pris en charge parce que parmi eux, la plupart n'ont même pas fini l'année scolaire passée. Ils n'ont pas de bulletins », a déclarée Marcelline Eboma pour elle la première chose à faire, c'est de permettre à ces enfants de terminer l'année 2011-2012 par des cours de récupération avant d'être admis dans des écoles d'accueil. Les affrontements armés sont récurrents dans plusieurs localités de cette province de l'Est de la RDC. Chassé par la guerre du M23,  crée en début du mois d'avril dernier.


 Ces affrontements ont jeté des milliers des déplacés vers d'autres localités de la province. Pour organiser les épreuves écrites de l'examen d'état 2011-2012, en juin dernier, le ministère de l'Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) avait dû délocaliser certains centres, comme celui de Jomba, afin de permettre aux élèves de passer leur examen en sécurité. Quid de la rentrée scolaire 2012-2013?