lundi 4 avril 2022

Rutshuru : En dépit d'une accalmie, la situation sécuritaire reste imprévisible dans la zone environnante de combat.

 

En dépit d'une accalmie, la situation sécuritaire reste imprévisible dans la zone environnante de combat.

Une accalmie suivie d'un cessez-le feu unilatérale la situation sécuritaire reste imprévisible dans le groupement de JOMBA. Les deux belligérants campent et consolident leurs positions du coup la population reste sceptique et craint pour leur sécurité. Pendant ce temps la zone où s'étaient déroulés les affrontements étant pollués demande la présence de la Croix-Rouge pour assainir la zone.



À ce jour la situation sécuritaire reste imprévisible dans le groupement de Jomba. Bien qu'une accalmie s'observe le samedi 2 avril 2022 la sécurité reste volatile en dépit d'un cessez-le feu unilatérale annoncé dans les réseaux sociaux par le M23. Dans cette partie de Rutshuru où il y a eu des affrontements on observe un mouvement inhabituel seul les habitants courageux sont restés dans le village sur le long de la route on voit des militaires en groupe. En progressant plus loin vers Bunagana c'est aussi la même chose quelques boutiques ouvrent les portes. Présentement à Bunagana plusieurs ménages occupent les salles de classe et les cours de deux écoles notamment l'institut Bunagana. Ceux qui sont partis en Ouganda vient chaque matin avec leurs baluchons et rentre chaque fin de la journée en Ouganda.


Les autorités locales ont tenté de sensibiliser la population de rentrer certain qui viennent voir la situation redoute un imminent affrontement dans les prochains jours : « je viens de mon village vers Chanzu, j'ai trouvé dans ma parcelle les M23 c'est là où ils ont installé la cuisine ! Ils m'ont seulement demandé de prendre mes choses et de rentrer d'où je suis venu. », Affirme un habitant. Cette même information confirmée par un autre : « Nous avons tenté de retourner dans nos villages, nous avons trouvé les combattant dans nos champs en train de récolter nos champs. Les autres occupent nos maisons. Ils nous ont demandé de prendre ce dont nous avons besoin et de ne plus rentrer. Confirme une femme.

Un cessez-le feu pour se préparer ?

Oui affirme un habitant qui a requis l'anonymat : lors de notre tentative de retourner chez nous avec l'observance de cet accalmie, nous avons constaté que les combattant de M23 veulent tout simplement tromper la vigilance des FARDC, leurs troupes sont en alerte d'ailleurs ils ont recruté des jeunes surement des Rwandais ! Que le gouvernement reste vigilant »

Retenons que le deux belligérants consolident chacun ses positions. La population qui avait fui vers RUTSHURU centre ne sont toujours pas assisté par d'organisations humanitaires, certains passent la nuit dans des salles de classe et ceux qui sont partis en Ouganda qui ont refusé d'aller dans le camp rentre chaque matin à BUNAGANA et le soir reviennent en Ouganda.


Assainir la zone avant de retourner

Pendant les affrontements certainement de personne et des combattants tombent sur les champs de bataille. Avec l'enlisement de la situation, certains corps en état de composition jonche encore dans le lieu où il y avait les affrontements malgré le positionnement de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo qui se bat bec et ongle pour assainir la zone et permettre la population de rentrer dans une zone saine comme l'affirme un secouriste de la Croix-Rouge RDC comité provinciale du Nord-Kivu: « Nous sommes venus ici à BUNAGANA pour assainir le milieu pour que la population qui va revenir de l'Ouganda ou ailleurs puisse avoir un milieu sain. On ne doit pas laisser la saleté dans la communauté lorsqu'ils vont rentrer », A indiqué le chef de Division de Risque et catastrophe au sein de la Croix-Rouge RDC du Nord Kivu.


Ce geste humanitaire a soulagé les autorités administratives de BUNAGANA : « Nous remercions les équipes de la Croix-Rouge, car lorsque nous avons fait l'appel à eux directement ils sont venus pour assainir notre milieu. Déjà là on avait déjà sensibilisé la population de rentrer chez eux, car il y a un peu d'accalmie. Voilà tout comment les secouristes de la Croix-Rouge qui sont engagés et ils sont toujours prêts pour nous venir en aide du coup la population pourra arriver dans un milieu bien aménagé et bien assaini », a dit avec joie Monsieur KAPALATA Joseph Administrateur Délégués Adjoint du Gouverneur de BUNAGANA.

LaCruche Hebdo