jeudi 21 mars 2013

Quid de Bosco Ntaganda Terminator!

Bosco à l'honneur en tennue de gala avant de trahir la République pour créer le M23
 Bosco Ntaganda est né à Kiningi, un petit village perdu dans les chaines de montagne des Virunga au Rwanda.  Adolescent, Bosco Ntaganda fuit les persécutions des Tutsi à l’Est de la RDC . Il s’installe  à Ngungu dans le Masisi au Nord-Kivu où il  fréquente  ses études secondaires sans y obtenir un diplôme.
 En 1990, alors âgé de 17 ans, il rejoint le Front patriotique Rwandais, FPR dirigé par l’actuel président du Rwanda Paul Kagame. Face à lexacerbation de la crise au Rwanda, Bosco Ntaganda s’engage dans la lutte contre les rebellions.Ainsi Il va servir dans les armées nationales tant Rwandaise que congolaise.
 Bosco Ntagande regarde passivement sa troupe qui lui a valu l'intégration dans le FARDC après avoir trahit Laurent Nkunda en 2008.
 Il se fait chuchauté des directive par le Général John Numbi l'initiateur de Mixage qui a abouti à l'intégration du CNDP
Douze ans plus tard, Bosco Ntaganda réjouit l’union des Patriotes Congolais, UPC de Thomas Lubanga en Ituri. Il commande des opérations militaires. Un rapport de l’ONU en 2002, Bosco Ntaganda est accusé d’avoir tué 800 civils dans la région de Mungwalu en raison de leur appartenance ethnique mais aussi d’avoir recruté les enfants dans les opérations militaires en Ituri. Le premier mandat d’arrêt international sera lancé contre Ntaganda le 19 avril 2004.. En 2007, Bosco Ntaganda rejoint le CNDP sous la direction de L. Nkunda qu’il renverse deux ans plus tard. Bien que recherché par la CPI, Ntaganda est promu général par les autorités congolaises qui le protège pour la cause de paix, selon elles. En mai 2012, un nouveau mandat est lancé par la CPI contre Ntaganda. Il est accusé  des viols, assassinats et persécution pour motifs ethniques. En avril 2012, il déserte les FARDC et crée avec d’autres officiers de son ethnie la rébellion du M23 qui éclatera en deux ailes quelques mois plus tard. Bosco Ntaganda, un homme impitoyable, surnommé terminator est accusé de plusieurs crimes à kiwanja et Mushaki, où plusieurs centaines de civils, ont été executés au Nord-Kivu, selon une enquête de Human Right Watch.