dimanche 22 décembre 2013

L'armée congolaise reçoit le trophée de la paix aux « Ndule Award »

 Mbiza hotel de Goma a servi de cadre pour cette manifestation


Après avoir défait les rebelles dans les collines du Nord Kivu, les Forces armées de la République Démocratique du Congo ont reçu un trophée de la paix « Ndule Awards » une manifestation qui a réuni plusieurs artistes du pays de la diaspora congolaise et des pays voisin (Congo Brazza, Rwanda et Le Burundi.
Le vendredi 20 décembre, la ville de Goma a vibré dans l'acoustique agréable contrairement de ce qui fut il y a plusieurs semaines.
La cérémonie des quatrième et cinquième éditions organisée cette année sous le thème : « Non aux armes... Oui aux arts... ». Un slogan correspondant à la réalité de la province du Nord Kivu meurtrie par la guerre.
Notons que vingt-quatre prix ont été décernés aux artistes et autres personnalités de la région des Grands lacs au cours de cette cérémonie.
Le prix de la cohésion nationale a été remis au Chef de l'état et le gouverneur de la province du Nord-Kivu a reçu celui du patriotisme.
Le prix de la paix a été décerné aux FARDC, le porte-parole n'a pas manqué de paraphraser le thème de la manifestation : « Non aux armes...Oui aux arts »
La 6è édition de Ndule Awards se tiendra dans la ville de Matadi dans la province du Bas-Congo.

 Les artistes de Goma sur scène
 Olivier Amuli, porte-parole de l'armé qui reçoit le prix pour le FARDC
Cette Congolaise de la diaspora venue de USA pour la cérémonie elle fait partie des gagnants de prix aux Ndule Award

vendredi 29 novembre 2013

Des pays voisins doivent respecter la RDC a déclaré le président Kabila à Rutshuru

Lors de son adresse à la population de Rutshuru venue l’accueillir, le président Kabila n'a pas mâcher sa langue, il a d'abord réconforte les habitants de la province du Nord Kivu qui est meurtrie par la guerre qui n'a que trop durer! 20 ans de guerre c'est trop à martelé Joseph Kabila. Il a en suite interpeller les habitant du Nord Kivu de rester vigilant, car l’ennemie du Congo n'a pas encore désarme avec son complot de balkanisation. Certes la guerre nous l'avons gagner mais nous ne devons pas nous venger ou faire de règlement de compte. C'est l'air du développement, car la guerre à beaucoup coûté au pays et tout l'argent qui devrait faire autre choses à était dépensé à la guerre.
  Avant de clore son discours, il a exhorté les pays voisin en ce terme: " Je profite de cette occasion ici à Rutshuru pour dire au pays voisins de respecter la République Démocratique du Congo notre pays jamais notre pays a osé agressé une autre pays ni apporter un soutient au bandit qui déstabilisent d'autre pays, je met en garde ceux là qui oserait apporter un soutient aux bandit ils nous aurons sur leurs passage car nous avons la force. Jamais la RDC ne peut dérange ses voisin car nous nous suffisons de ce que nous avons" A conclut Joseph Kabila.

 

mardi 12 novembre 2013

Une voie pour ré enclaver Bunyakiri et Walikale,Picha na mazungumuzo témoigne.


C'est à peine trois semaines que le ruissèlement de la petite rivière Chakuba déborde de son lit à cause d'énorme dégât à Bunyakiri. Plus de 10 maisons sont emportées par les eaux de cette rivière avec un regard impuissant de la population.

Picha na mazungumuzo est passé sur le lieu alerté par un public qui regardait le spectacle il n'a pas tardé à photographier le drame pour en faire large diffusion. Ce geste n'a pas enchanté certaine personne qui ont tenté d'empêcher à Picha na Mazungumuzo de faire son travail d'alerter et de montrer au monde ce que les autres cachent. Nous avons quand même fait quelques images malgré la menace de ce militaire que ne connait pas son rôle.


De ce que nous avons constaté à Bukambika une localité située au Nord de la ville de Bukavu à plus ou moins 73 km, si les autorités n'intervient pas, cette route du national numéro trois va se couper et ça sera une catastrophe humanitaire, mais aussi cela va engendrer un enclavement total du territoire de Walikale qui souffle encore grâce à ce tronçon qui l'aide à s'approvisionner en produit manufacturé en provenance de Bukavu.

A quatre jours de notre passage à ce lieu nos sources nous renseignent: " le pire est arrivé l'eau à déborder jusque sur la route". Quelle solution pour sortir ces populations dans un danger d'enclavement ?

 Si l'on ne répare pas vite ce dégât sur cette route du national numéro 3, qui relie Bukavu à Bunyakiri 73km, de Bukavu à Hombo 115 km, de Bukavu à Walikale 300km, vraiment c'est une route d'une importance capitale.

Tenez ça sera une grande perte pour les habitants de Bunyakiri, Hombo, jusqu'à Walikale qui s'approvisionnent en produit des premières nécessités grâce à cette route, car il est pratiquement impossible d'y arriver par une autre voie que cette route à cause de l'impraticabilité, mais aussi de l'activisme des groupes armé notamment le NDC et le FDLR et d'autres bandes armés qui s'ajoutent au grès de vagues.

lundi 28 octobre 2013

Contre offensive de FARDC redore le blason terni le M23 en déroute sur tout les fronts


Des combats opposant les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les éléments du groupe armé M-23 ont repris le vendredi 25 octobre dernier aux environs de 3 heures du matin dans la localité de Kanyamahoro située à 20 km au nord de la capitale provinciale Goma. Simultanément, d’autres offensives armées ont été lancées par les FARDC sur différents axes du Territoire de Rutshuru. 24 heures plus tard, les combats atteignaient les localités de Kiwanja et Rutshuru centre, permettant aux FARDC d’en reprendre progressivement le contrôle et de progresser sur l’axe principal Rutshuru - Gom a ainsi que sur l’axe Burai – Bunagana (est de Rutshuru centre).

Des soldat engagé à la ligne de front de kubumba pour défendre l'intégrité de l RDC A la date du 28 octobre, les FARDC contrôlent le groupement de Kibumba (Territoire de Nyiragongo) ainsi que les localités de Kahunga, Kiwanja, Rutshuru centre, Kalengera, Rumangabo et Rugari (Territoire de Rutshuru). Ces derniers seraient en progression vers Bunagana, située dans l’est du Territoire de Rutshuru vers la frontière ougandaise où le M-23 se serait replié, selon plusieurs sources. Ces nouveaux développements interviennent deux mois après les combats du mois d’août qui ont entrainé la mort de près de 15 civils et blessé près de 30 pers
onnes.

Un soldat de la MONUSCO a été tué ce weekend lors des combats

 Nouveau commandement nouveau tactique plus rien ne sera comme avant.
 
La brigade d'intervention de l'ONU (La Tanzanie) sont engagé au front aux côté de FARDC pour anéantir d'abord le M23 par la suite s'occuper d'autres groupe armés à l'est de la RDC

samedi 26 octobre 2013

Les radios communautaire du Nord Kivu s’engagent dans la lute contre les violations de droits de l’homme

  Traitement des informations receuillit sur le terrain

A l’issu d’un atelier de huit jours, les radios communautaires du Nord Kivu fédérées par le réseau CORACON, s’engagent dans la lutte contre les violations de droits de l’homme à travers des programmes spécialisés et professionnels.

Du 10 au 17 Octobre 2013, dix huit journalistes venus de plusieurs coins de la province ont été outillés sur les matières de droits de l’homme, droit international humanitaire,  droits de réfugiés et des déplacés. L’activité s’est déroulée à Goma, siège des institutions provinciales du Nord kivu et siège social du Réseau des Radios et Télévisions Communautaires(CORACON).  Durant ces 8 jours, ils ont non seulement appris des notions théoriques sur les thèmes retenus mais ils ont clôturé leur travail par la production des programmes radio à travers lesquels les auditeurs de ces médias auront leur conscience éveillée. (Photo de famille).



 Les participents à la formation

Le CORACON justifie cette activité par le contexte de guerre accompagnée de violations graves de droits de l’homme au Nord Kivu ainsi que la présence des déplacés et des réfugiés. Former les journalistes sur ces matières est vu ici comme une stratégie capable de les amener à bien traiter les informations sur ces thèmes et à intensifier une communication répondant aux besoins actuels de la population du Nord Kivu.

Les Participants sont venus de dix huit radios membres opérationnels du Réseau et se repartissent  aux trois villes de la province (Goma, Butembo et Beni) ainsi qu’à quelques territoires (Rutshuru, Lubero et Beni).  Visiblement, le CORACON n’a pas encore de membre ni à Masisi ni à Walikale.

Les exposés et les débats ont été organisés dans une salle de l’hôtel Irena où étaient logés les délégués venus de l’intérieur de la province, les séances pratiques elles, se sont déroulées sur le terrain pour une part et au studio de montage pour l’autre part. (Photo camp Mugunga et studio).

 Reportage dans le camp de Mugunga

Le Réseau CORACON a bénéficié pour réaliser cette activité d’un appui financier de l’organisation néerlandaise FREEPRESSUNLIMITED(FPU).  A en croire les propos de Jacques VAGHENI, coordonnateur du CORACON,  la FPU soutient les radios communautaires du Nord Kivu depuis l’année 2011 à travers un appui institutionnel (tenue des assemblées générales) et un appui pour le renforcement des capacités (gestion organisationnelle, journalisme de paix). Il ajoute que ce  partenariat est l’un des éléments  qui montrent  le souci pour le Royaume des Pays Bas de contribuer à la paix et au développement de la République Démocratique du Congo.  Cette organisation de la Hollande soutient également d’autres projets d’appui aux médias au Bas Congo, au Bandundu, au Sud Kivu et à Kinshasa.

 


 
Au début de cette année 2013, la ministre Liliane Ploumen de ce pays a été la première grande personnalité étrangère à visiter  la ville de Goma peu de temps après son occupation par les rebelles du M23.
Photo de famille

lundi 21 octobre 2013

Quand le M23 nargue la Monusco à Rutshuru Mery Robinson et Kobler à Kampala !

 Le général autoproclamé Makenga ( Photo victor Bigati)


Dimanche 20 octobre courant a été une journée de cauchemar pour la population de Kiwanja, selon nos sources, dans cette cité occupé par le mouvement M23 depuis une année, ont affirmé que ce dernier ont installés une base militaire devant les installations de la Monusco, cette action à laissé toute les habitants perplexe.

A ce dernier de poursuivre que le général autoproclamé (Makenge) aurait l’intention d’interdire la Monusco de Kiwanja et Rutshuru à tout mouvement dans le territoire qu’il occupe. Ceci fait la peur à la population qui s’interrogent quelle serait le sort de ce dernier lorsque le M23 s’impose et nargue la Monusco?
 http://radiookapi.net/actualite/2013/10/20/nord-kivu-le-m23-menace-dinterdire-la-circulation-des-casques-bleus-rutshuru/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A%20radiookapi%2Factu%20%28Radiookapi.net%29&utm_content=Yahoo!%20Mail

Monsieur Bertrand Bisimwa président du M23 (Photo Victor Bigati)

Certains sont allé plus loin et s’interrogent que fait l’envoyé spécial de l’ONU à Kampala ? Vous conviendrez que Madame Mery Robinson à toujours soutenu la solution politique et négocier avec le M23 qui oppose avec Gouvernement de Kinshasa une option que bon nombre de Congolais n’adhérent pas totalement.

Le fait d’interdire à la Monusco tout mouvement dans le Rutshuru est une violation grave certains pensent même que ce dernier préparent encore quelque chose contre la population lorsque l’ils se souviennent du massacre de triste mémoire perpètre par le CNDP géniteur du M23 à Kiwanja en 2009.

 

 
 

jeudi 10 octobre 2013

Réponse aux Menaces d'abattre tout avion qui survolera l'espace contrôlé par le M23


Le M23, Mouvement rebelle qui affronte l'armée Congolaise dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a menacé de tirer tout appareil qui survolera son espace à très basse altitude.

Selon leurs communiqué : « Deux hélicoptères peints aux couleurs blanches et portant la mention UN ont survolé (mardi et mercredi), à très basse altitude, notre espace pendant plus de trois heures au départ du sud de la localité de Kibumba en passant par celles de Rugiri, Bukima, Runyoni, Ntamugenga pour sortir par Tongo ».
Martin Kobler représentant du secrétaire Général de l'ONU en République Démocratique du Congo.
A cette question le représentant du secrétaire général de l'ONU Martin Kobler a été ferme en ce terme avant de donner la parole au Général Santos Cruz qui n'a pas mâché sa langue : « Nous avons mandat de survoler chaque cm de la République Démocratique du Congo, mais aussi contrôler les positions du M23 avec nos hélicoptères parce qu'on n'a pas de reconnaissance et des photos si on ne survole pas nous devons avoir des informations fiables pour vérifier ce qui dit les rumeurs, c'est pourquoi nous avons la liberté de survoler partout au Congo

Martin Kobler donne la parole au Général Santos Cruz pour éclairer l'opinion
on ne peut pas être empêché par le M23 le Général va vous dire ce qui se passe après s'ils osent tirer sur nos hélicoptère », A vous d'ajouter
Le Général Santos Cruz explique:
 « Nous avons mandat de Nation Unie qui nous autorise de faire d'action en RDC, le M23 n'est pas un gouvernement, c'est un groupe armé illégale, il est important de signa que le M23 ne peut en aucun cas avoir une administration, nous allons continuer à faire des actions dans les air de la R d Congo et si jamais ils s'aventurent d'attaquer nos troupes nous allons mener des actions à notre possession sur le sol et dans l'air et s'ils osent nous contraindre nous allons y répondre avec vigueurs », conclut-il.

En dépit de cette réponse on ne peut plus claire de l'autre côté la position reste inchangé : « Le M23 met en garde les responsables de ces actes de provocation. Ils sont dès lors avertis qu'en cas de récidive, les instructions claires et sans équivoque de notre armée est celles de s'assurer de la destruction immédiate et sans sommation de ces engins de la mort », a menacé le porte-parole du M23, Amani Kabasha.
Malgré plusieurs revers plusieurs échecs de rebelle sur le terrain, l'on s'interroge d'où vient cette arrogance de M23 qui veulent à tout prix défier la brigade d'intervention de l'ONU ? Un chien ne peut jamais aboyer au-dessus d'un arbre sauf ....

lundi 7 octobre 2013

Le CICR à la recherche des victimes, quel que soit les difficultés.


Victime et dévastée depuis 2009 par les violences de l'armée de résistance du seigneur LRA. Plusieurs personnes ont été kidnappées et violées. Causant ainsi de problème social dans la localité de Doruma et ses périphéries. Pendant ce temps le CICR traversent les obstacles à la recherche des personnes en détresse quel que soit le prix.


 
Doruma est un poste d'encadrement administratif dans le territoire de Dungu, district du haut Uelé, situé  au Nord Est de la province orientale en République Démocratique à 1 147 km de Kisangani, caché à l'extrême forêt équatoriale partage ses frontières avec la République Centre-Africaine et la République du sud Soudan.

 

Parmi ces victimes figurent des enfants rescapés qui, après être kidnappés par des porteurs d'armes ont passé plusieurs mois en brousse entre les mains des leurs bourreaux. Là ils ont été soumis à des traitements inhumains et obligé à commettre des atrocités et barbaries qui ne sont pas facile à oublier. Ceux qui réussissent à fuir de la brousse pour rejoindre leur village traversent des moments difficiles et sont confrontés aux multiples difficultés sur le plan psychologique. Ces problèmes traumatiques, sont liés à leurs intégrations, réinsertion dans la communauté et sont sujets de rejet et stigmatisation et mépris.

 

 

 A Dungu  territoire
 Une vue àérienne de Dungu
 Les enfants curieux de voir les atterrissage du CICR à Doruma

Isolé et enclavé toutes les voies de communication sont en état de délabrement total. Pour survivre sa population s'approvisionne et écoule sa production agricole au Sud-Soudan où on ils vendent leurs marchandises à vile prix selon la volonté des acheteurs : « Nous n'avons pas où écoulée nos récolte, on les amène au sud Soudan, hélas il nous impose un prix de leurs choix, comme on ne sait pas rentrer avec à Doruma à cause de la distance nous n'avons pas le choix », témoigne Emmanuel Laku.

Seule les avions des humanitaire arrivent à Dungu et Duruma et ne peuvent pas transporter de personnes et les marchandises. En dépit de ce problème suite l'on enregistre des attaques en récurrence des groupes armés qui massacre et déporte les paisibles populations. Des centaines souffrent des traumatismes causés par les violences de l'armée de résistance du seigneur LRA.


 Des enfants de Doruma viennent ovationner les attarrissages des avions du CICR
 
 Une vue en perspective de la cité d Doruma
 A la recherche des victimes le CICR edévoué à la cause humanitaire
 Une pièce de théâtre des volontaire de la Croix-Rouge rélantnt le symptomes psychologique de victimes lors de leurs rénsersertion en famille et dans la socièté

Dans le but d'apporter un soutien à ces victimes directes et indirectes, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a, depuis fin 2011 brise le silence face ce problème, il a mis en place un programme de soutien psychosocial et santé mentale dans cette région. Ce programme est initié pour reconstruire la personnalité des victimes et lutter contre la discrimination des rescapés dans leurs milieux.

Pour sensibiliser la communauté sur la non-stigmatisation à l'égard des rescapés, des pièces de théâtre participatif sont organisées et présentées en public par des volontaires de la Croix-Rouge, des leaders religieux et enseignants formés. Des thèmes développés sont ceux ayant trait au parcours des victimes, a la réunification familiale des rescapés, à la stigmatisation dans la communauté et aux pistes de solutions. Depuis 2012, 530 personnes sont assistées par des conseillers du CICR à Doruma.


 Le decombre des edifices à Doruma crtainement une église...
 L'unique activité après les champs c'est la fabrication de l'acool " Lotoko"

lundi 30 septembre 2013

Enfin Kabila dénoncé sans citer le nom, langage diplomatique. finalement son peuple satisfait?

Comme bien nombre de Congolais surtout la classe politique dite de l'opposition voulaient que le président de la République Démocratique du Congo puisse dénoncer nommément le Rwanda d'être l'agresseur de la R. d. Congo, enfin il a tout dit à la tribune de Nations unie devant ses homologues président membre de l'ONU.
A ce titre Picha Na mazungumuzo s'interroge, pourquoi le président de la République avait mis tout ce temps pour dénoncer ou accusé les pays voisin qui soutiendrait les rebelles du M23? Quelle motivation pour le dénoncer au siège de nation unie après avoir subi des accusations de ses opposants ? Nous pensons qu'il ne suffit pas seulement de jacassé ou de crier au voleur pendant que ce dernier se cache dans une chambre de votre maison en complicité avec l'un des vos enfants! sinon des voisins ne sauront pas vous venir au secours.

Voici l'extrait de ce discour: "
 

 
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
 
 


DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A LA 68EME SESSION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
New York, le 25 septembre 2013
 
 
 
Monsieur le Président,
 
Lorsque les nations du monde se réunissent en Assemblée, pour réfléchir sur les grandes questions auxquelles l'humanité est confrontée,  c’est un honneur et un privilège de prendre la parole et de faire entendre  le point de vue de son pays.
 
C'est donc animé de ce double sentiment qu’au nom du peuple congolais je m'adresse à cette auguste Assemblée et, à travers elle, à l’ensemble de la Communauté des nations.
 
Pour commencer, je voudrais vous adresser, ainsi qu’aux membres de votre bureau, mes félicitations les plus sincères pour votre élection à la présidence de cette Session Ordinaire de l'Assemblée Générale de notre Organisation.
 
Je voudrais également salué votre prédécesseur, Monsieur VUK JEREMIC pour la brillante manière dont il s’est acquitté de son mandat.
 
Je voudrais enfin rendre un hommage mérité à Monsieur BAN KI-MOON, Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Unies, pour toutes ses initiatives en matière de paix et de sécurité à travers le monde et pour son implication personnelle dans la recherche des voies et moyens  pouvant aider à ramener la paix et la stabilité dans l’Est de la République Démocratique du Congo et  dans l'ensemble de la région des Grands Lacs.
 
Ses efforts sont d’autant méritoires que les ennemis de la paix sont toujours à l’affût, prêts à frapper n’importe qui, n’importe quand et n’importe où, comme nous le rappelle tristement l’attaque terroriste qui vient d’endeuiller la République du Kenya.
 
Au nom du Gouvernement, du peuple congolais et en mon nom propre, je condamne cet acte ignoble.
 
Que le peuple frère du Kenya et ses dirigeants veuillent trouver ici l’expression de notre compassion et de notre solidarité.
 
Monsieur le Président,
 
C’est à juste titre que vous avez proposé que le thème du présent débat général soit, je cite: " Le programme de développement pour l'après-2015 : Plantons le décor". Fin de citation.
 
De manière tout aussi pertinente, vous avez indiqué qu'il fallait tirer les leçons de la mise en œuvre des Objectifs du Millénaires pour le Développement, tenir compte des défis nouveaux et émergents du développement, créer des indicateurs quantifiables, nouer des nouveaux types de partenariat et mieux intégrer les dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable.

 
 
L'importance du thème choisi et la pertinence des indicateurs qui l'accompagnent sont incontestables. Notre réflexion doit en être d’autant plus exigeante                                     que l’environnement international est marqué par  plusieurs pesanteurs.
 
En effet, au moment où il est question d’organiser l'après 2015, la Communauté Internationale est de plus en plus marquée par le non respect, par certains de ses membres, des principes fondamentaux des relations internationales, l'égoïsme persistant des Etats et les convulsions de l'économie mondiale.
 
Les conséquences qui s'ensuivent sont multiples. Elles vont des atteintes à la paix aux conflits meurtriers, d’une mondialisation essentiellement mue par la recherche effrénée du profit à l’aggravation de la pauvreté. A ceci s'ajoutent la crise alimentaire, la famine, les maladies et endémies naguère disparues qui, aujourd’hui refont surface, et la destruction de l'environnement, principale cause du changement climatique et de ses effets déplorables.
 
Je me félicite de la mise sur pied par l’Assemblée générale de l’ONU, en vue de changer cette situation inconfortable, du Groupe de travail chargé de définir les objectifs du développement durable, du Comité intergouvernemental d’Experts sur le financement dudit développement, ainsi que du Forum politique de haut niveau pour impulser l’exécution des recommandations et décisions sur le développement durable. 
 
Mon souhait est de voir ce processus s’harmoniser avec celui en cours sur la mutation du Conseil Economique et Social, et par-delà celle de l’ensemble du système des Nations Unies,  en vue d’une meilleure intégration de trois dimensions du développement durable, à savoir les dimensions économique, sociale et environnementale, dans le nouvel agenda post 2015.
 
Le nouveau programme que nous sommes appelés à mettre sur pied devra être universel, ambitieux, capable de répondre aux défis immenses auxquels fait face l’humanité et porteur de transformations positives, sur la base du principe des responsabilités partagées et différenciées.
 
Dans cette perspective, il serait important de nous appuyer sur la contribution des femmes, des jeunes et de la société civile, tant dans la conception que dans l’exécution de cet agenda. Nous devrions également nous inspirer des leçons de la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
 
Monsieur le Président,
 
S'agissant particulièrement  du changement climatique, comme question importante à résoudre pour l’après-2015, permettez-moi de rappeler qu’aux termes du document final de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), les Etats se sont engagés pour l’abandon des modes de consommation et de production non viables à long terme, en faveur de modes durables de gestion des ressources naturelles sur lesquelles repose le développement économique et social, voire l’avenir de l’humanité. 
 
Le changement climatique constitue une menace pour l’homme et ses droits fondamentaux, particulièrement pour les populations vulnérables, dont celles du continent africain et des pays insulaires.
 
Contribuer à en limiter l’impact est, pour chacun de nos Etats, une responsabilité envers sa population, un service à l’espèce humaine et un devoir de solidarité internationale.
 
Consciente de cela, la République Démocratique du Congo, pays à la biodiversité exceptionnelle, s’est toujours imposé de gérer ses ressources naturelles avec le souci de l’avenir. C’est dans cette optique que s’inscrit la politique de gestion de nos écosystèmes forestiers.
 
Le projet du Grand Inga relève de la même logique. Il y a lieu de souligner, en effet, que ce projet devrait, à terme, permettre de produire suffisamment d’électricité pour satisfaire les besoins de près de la moitié de l’Afrique. Une énergie propre et renouvelable, compatible avec les exigences du développement durable.
 
Monsieur le Président,
 
C’est aujourd’hui que nous devons commencer à planter le décor pour l’après-2015.
 
Dans ce contexte, j’émets le souhait de voir les propositions qui sortiront de cette  session traduire notre volonté commune de privilégier la dimension économique, sociale et environnementale du développement durable.
 
Ces propositions devront couvrir nos programmes locaux, nationaux et régionaux de développement. Elles devront également impulser une coopération internationale audacieuse et refléter la volonté de chacun de nos Etats à contribuer à la paix et à la sécurité internationale.
 
Monsieur le Président,
 
Sans paix, aucun progrès n’est envisageable. Sans un minimum de conditions de sécurité des personnes et de leurs biens, tout développement est hypothétique. Cela est d’autant plus inacceptable que la rupture de la paix est le fait d’une agression extérieure.
 
C’est la triste histoire récente de mon pays.
 
 
Il est à ce sujet important de rappeler une double  réalité, souvent méconnue ou occultée, à savoir : que c’est pour avoir posé un acte de solidarité en accueillant sur son territoire des refugiés originaires du Rwanda, que les populations congolaises de l’Est de mon pays sont privées de la paix, droit élémentaire de tout être humain et qu’ils n’arrêtent de compter les morts, l’épisode le plus récent de cette tragédie sans fin étant celui de ces femmes et enfants de Goma aplatis sous les bombes au mois de juillet dernier.
 
Une véritable tragédie dont l’ampleur n’a d’égale dans l’histoire de l’humanité et qui ne peut laisser cette dernière indifférente.
 
Il y a lieu de se demander ce qui resterait du droit international humanitaire, si accueillir des réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré suffisant pour justifier le déclenchement d’une guerre.
 
Monsieur le Président,
 
Les récents bombardements de de la ville de Goma sont d’autant plus condamnables qu’ils ont été perpetrés alors que le gouvernement de la République Démocratique du Congo était en train d’exécuter la feuille de route fixée par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, en ce compris les pourparlers avec le groupe armé auteur desdits bombardements.
 
Je voudrais néanmoins réaffirmer la détermination de mon pays de s’acquitter de tous les engagements souscrits dans le cadre de cet Accord-cadre.  C’est dans cette optique que les actions concrètes ci-après ont déjà été posées par le Gouvernement congolais :
 
-         La mise en place du Mécanisme National de Suivi de la mise en œuvre des engagements de la République Démocratique du Congo ;
 
-         L’accélération de la réforme du secteur de sécurité, particulièrement de l’Armée, de la Police et de la justice ;
 
-         La décentralisation qui a franchi un pas supplémentaire vers sa matérialisation avec l’adoption des lois nécessaires pour sa mise en œuvre ;
 
-         La réforme de la gestion des finances publiques ;
 
-         La  restructuration de la Commission Electorale Nationale Indépendante qui s’est immédiatement mise à l’œuvre avec comme priorité la poursuite du processus électoral en vue de l’organisation des élections locales, municipales, provinciales, sénatoriales et des Gouverneurs de province ;
 
-         La tenue des Concertations Nationales depuis le 7 septembre 2013 dont l’objectif est la recherche de la cohésion nationale pour mieux faire face à tous les défis que la nation congolaise est appelée à relever.
 
Par-delà ces efforts de la République Démocratique du Congo, l’avènement d’une paix durable dans la région dépend de deux conditions majeures : la fin de l’impunité sous toutes ses formes , d’une part, et d’autre part, la mise en œuvre diligente, par les autres signataires de l’Accord-cadre des engagements qui leur incombent aux termes dudit accord.
 
Aussi, une fois de plus, mon pays lance-t-il un appel pressant à notre Organisation Universelle de traiter tous les Etats membres avec la même rigueur et d’exiger de chacun le strict respect des principes de la Charte des Nations Unies.
 
Dénoncer la violation de ces principes est certes une bonne chose ; mais sanctionner ceux qui les violent est de loin meilleur. Surtout quand la violation est établie, persistante et répétitive.
 
Monsieur le Président,
 
Je ne saurais terminer mon propos sans remercier la SADC, la CIRGL, l’Union Africaine et l’Union Européenne pour le rôle essentiel qu’elles jouent dans le maintien de la paix au niveau de notre région.
 
Je remercie tout autant les Nations Unies, singulièrement les membres du Conseil de Sécurité, ainsi que tous les Etats qui, depuis plusieurs années, se sont engagé à nos côtés pour assurer la paix en République Démocratique du Congo.
 
Nous leur sommes d’autant plus reconnaissants qu’ils contribuent à l’une des ruptures à opérer pour un programme de développement pour l’après 2015 qui réponde aux exigences d’un monde meilleur pour tous. Il s’agit de se convaincre que, par-delà nos clivages, nous avons un destin commun et de considérer nos diversités pour ce qu’elles sont fondamentalement, à savoir : une richesse.
 
Pour la Communauté Internationale, il est en effet plus que temps de trouver les voies et moyens de permettre à des millions de personnes non pas d’être simplement en vie, mais de vivre dignement, dans un monde où la paix, la sécurité et la justice sont une réalité pour tous.
 
Monsieur le Président,
 
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
 
Je vous remercie.