samedi 13 juillet 2019

Exclusivité Meeting De Guidon ISHIMWERAYI MWISA NDC Rénove à Pinga





« Le NDC rénové déterminé dans
la lutte contre les FDLR malgré ses détracteurs »
Le 03- juillet -2019, le chef de Nduma defense of Congo Rénové s'est adressé à la
population de trois localités de Pinga notamment; NKasa, Bushimoo et Katanga. Gudon Shimirayi Musa est déterminé à continuer sa
lutte contre le FDLR en dépit du mandat d'arrêt lancé
contre lui par l'auditorat militaire Garnison du Nord-Kivu. Il a indiqué qu'il ne vise pas le
renversement du Gouvernement, mais plutôt poursuivre les différents groupes
rebelles étrangers dans la région.
Dans la
matinée du 03-juillet 2019, devant une foule de la population de Pinga est venue des localités de Nkasa , Bushimoo et Katanga, le chef du groupe armé Nduma Defense of Congo auto proclamée Général depuis
2015, Gudon SHIMIRAYI MUSA a remercié ses administrés pour
avoir répondu massivement à son appel : «
C'est grâce à vous que nous arrivons à mener la lutte contre nos ennemies.
C'est une mission que vous nous avez confiée et que nous sommes en train
d'accomplir »,
a-t-il indiqué. Face au mandat d'arrêt que l'auditorat
militaire avait lancé contre lui, le chef de guerre a dit qu'il n'a aucun
rapport à donner ni au Gouvernement Congolais ni à la communauté internationale
parce qu'il est un révolutionnaire. Seule la population de Pinga qu'il protège peut lui demander de
compte a-t-il renchéri.
Il a indiqué
qu'il travaille au profit de la population congolaise tout entière et
particulièrement celle de la province du Nord Kivu est proie de l'insécurité par les Rwandais de FDLR.
A
l'occasion, il a dénoncé la manipulation politicienne des certains congolais
véreux et complices de FDLR est devenu un business. Des
compatriotes qui rédigent des rapports pour nuire et saper la réputation de son
mouvement NDC Rénove qui combat les ennemies de
notre pays. Ces détracteurs regrettent que la paix soit rétablie par les fils
du terroir au sein du NDC-R,
voilà pourquoi ils exagèrent avec des faux rapports et déclarations médiatiques
à travers les réseaux sociaux.

Dans son
adresse, Gudon a rejeté en bloc toutes les
accusations portées contre lui, c'est notamment: les crimes de guerre, l'enrôlement des
enfants et les violences sexuelles. C'est à ce titre qu'il a rappelé l'opinion
que ses soldats sont respectueux de droit humanitaire international (DIH).
Cela se justifie par le fait qu'il avait remis aux FARDC en juin dernier des capturés pendant
le combat entre son groupe et de rebelles Ougandais et Burundais alliés des FDLR à Luvungi (Walikale)
Du mandat d'arrêt au soutien populaire
Face aux
allégations des violes ; les femmes de Pinga haussent le ton et regrettent que
leurs réputations soient mises en jeu : «
Nous sommes considérées comme de femmes souillées et stigmatisées par ses
fausses accusations de viol contre toutes les femmes de Pinga»,

regrette une femme. C'est pourquoi la population de Pinga voulait organiser une manifestation de
colère contre certaines ONGs et notables soupçonnés dans la
manipulation et divulgation des fausses informations pour justifier leurs structures
sur base des accusations mensongères. Guidon au contraire appelle cette
population au calme et souhaite qu'une enquête indépendante soit diligentée pour que la vérité soit établie.
Malgré
l'apaisement et l'appel au calme des voix s'élèvent toujours :  «
Pendant que l'on était en détresse par les exactions des FDLR ici à Pinga il n'y avait ni enquête ni un rapport
contre eux, maintenant que notre Moïse vient nous sortir de cette situation,
voilà des mandats qui viennent d'où »,
S'interroge une femme contrée sur le
chemin de retour de son champ. « C'est un
montage, on est en paix ici, jadis pendant l'occupation des FDLR, c'était très grave, pour aller au
champ il fallait être escorté… Et si par malheur il arrivait que l'on arrête Gudon comme ses détracteurs le souhaitent,
nous allons tous quitter ce village, car je ne vois personne pour nous
sécuriser contre ces FDLR que le NDC-Rénové
a chassé »
, déplore une autre femme.
Un contexte sécuritaire très complexe
Vous
retiendrez en passant que le NDC rénové possède plus d'élément combattant
que les FARDC. Certains observateurs s'interrogent
sur le processus de traque des Fdlr : «
je suis navré de vivre cette réalité les positions FARDC souffre de l'insuffisance des soldats
si je ne me trompe pas, ici à Pinga nous n'avons qu'une vingtaine
d'éléments FARDC et qui sont aussi sécurisés par les Nduma. Dégarnir le NDC Rénové de son leader c'est sacrifié la
population de Pinga, mais tout se paye ici-bas. »,

Souligne un acteur de la société civile de Pinga. Dans ce contexte la population de Pinga place encore sa confiance en la
personne de Gidon qui a joué un rôle héroïque de chasser
les FDLR dans la contrée.
Lors d'une
interview accordée à la cruche Hebdo, notre interlocuteur a été clair au sujet
de son approvisionnement en armes et munitions : « nous nous procurons des armes lors des batailles avec les FDLR et leurs alliés nationaux notamment
les Nyatura et les autres groupes armés »
Par
la même occasion il a dressé un état de lieux de son mouvement depuis son
existence : « Nous avons capturé plusieurs combattants FDLR, parmi eux des Ougandais et des Burundais. » Poursuit-il.
En rapport
avec des informations qui circulent sur les réseaux sociaux faisant état d'une
complicité de l'ex-président de la République Joseph KABILA, Gudon SHIMWERAYI a nié toute relation avec lui : «
Je ne connais pas sa maison, je n'ai pas de ses contacts, comment moi qui vis
ici à Pinga puis-je arriver à Kinshasa? Tout ceci sont des colportages de
fausses informations »,
Réplique-t-il, il est révolutionnaire dans son
combat contre les FDLR, son objectif n'est pas de renverser le
président démocratiquement élu à Kinshasa, mais plutôt faire la guerre contre les
forces étrangères qui sévissent dans cette partie du pays. Il demande à cet
effet à la communauté internationale et nationale d'organiser un dialogue avec
le NDC Rénové afin de comprendre les raisons
de son soulèvement.


Toutefois,
il a affirmé que son mouvement est ouvert à tout dialogue avec le gouvernement
congolais si et seulement si ce dernier va devoir sécuriser la population
longtemps oubliée sous le joug de FADLR depuis 1994 : « Nous sommes prêts à nous rendre sous le drapeau si le président de la
République nous demande de le faire, mais à condition qu'il nous rassure s'il
va s'occuper de ces FDLR qui pillent et tuent nos compatriotes
»
, a- t-il conclut.