samedi 12 janvier 2013

HAMDOUNI SADJOU : Une star sortie de la rue fait l'honneur de la musique Congolaise dans les Grands Lacs



Orphelin depuis deux ans de naissance, ramassé par le bon samaritain, opte pour la musique est devenue une star de la région des Grands Lacs Soucieux du sort de ses collègues enfants jeté dans la rue pour plusieurs raisons, il exhorte des parents à la modération et à l'état de prendre ses responsabilités par rapport à ce problème social. Au sujet de sa seconde vie d'artiste, il invite les artistes vers un esprit créativité, mais aussi interpelle le ministère de la culture d'ouvrir l'œil, car l'art est en train de s'évanouir pour y arriver tout le congolais sont impliqués rien ne sert de chercher l'eldorado à l'étranger, l'art c'est du business. Découvrez l'ex enfant de la rue dans cette interview
Bonjour Monsieur, pouvez-vous présenter  quelle âge as tu?
Je m'appelle Hamjou Sadju, j’ai 18 ans jadis enfant de la rue dit Mayi bobo, aujourd'hui artiste musicien.
Pourquoi tu à quitter la vie de Mayibo ?
J'étais dans la rue à cause de la pauvreté et la perte de mes parents, mais j'avais eu un soutien des personnes de bonne volonté qui m'avaient sorti dans la rue. Ils m'ont montré que vivre dans la rue n'est pas une bonne chose et ce n'est pas une vie sur laquelle je peux compter, car je veux rester toute ma vie inutile. Voilà ce qui m'avait motivé de quitter la vie de la rue dite Mayibobo.
Tu as dit tantôt que c'est par manque de parent que tu avais choisis la vie de la rue. Tes parents t'avaient abandonné, sont-ils morts et dans quelle circonstance ?
Je pense que c'est à cause de la guerre que mes parents sont morts, je me suis seulement retrouvée dans la rue après la guerre de 1997, quand j'avais encore deux ans. Je suis passée par le centre Don Bosco à Ngangi où je n'avais pas fait longtemps je suis encore retournée dans la rue où je suis sortie par la bonne volonté de personne à cœur d'amour notamment monsieur Kambere Faustin qui est inspecteur à l'OFIDA et une maman du Nom de Da Jacky qui m'avait beaucoup prodigué de conseil qui m'ont vraiment aidé à quitter cette vie de la rue. Je vous confirme que ces deux personnes ne cessent de m'aider en conseil et en matériels.
Selon toi, en dehors de ce que tu viens de nous dire, dite nous, ce qui pousse d'autres enfants dans la rue ?
Les raisons sont diverses, certains sont dans la rue par leurs propres gré, par exemple certains avec qui je vivais c'était la délinquance juvénile ils se sont révolté par orgueilleux de quitter leurs familiales et d'autres c'est le comportement de leurs marâtre qui les avaient obligés de fuir le toit paternelle. On vivait chacun avec son problème. Pour d'autre c'était un plaisir de vivre ainsi. Pour moi je leur demande de voir où nous allons où est ce qu'on était et que devons-nous faire ? Ce que nous devons faire c'est de n'être de personne utile dans la société.
 Que fais-tu pour le moment ?
Pour le moment grâce à papa Kambere Crispin qui m'a beaucoup aidé, je suis devenue un musicien, je me produis à Kigali et à Kampala. Je suis en plein préparation de mon clip ici à Goma.
De ta vie de la rue en Musicien qui fait l'honneur du pays à l'étranger que pouvez-vous dire à l'état Congolais par rapport au problème des enfants devant leurs parant face au problème qui rame beaucoup d'enfants dans la rue ?
Pour le parent je leur demanderais de ne pas être trop dures envers leurs enfants qu'il ait le temps d'écouter ce que pensent les enfants. Je me rappelle l'un de mes amis lorsque ont étaient dans la rue il me disait il ne peut pas rentrer chez eux, car son père peut le tuer. à ce titre je dis au parent que dresse n'est pas éduquer. Pour l'état ces enfants qui sont dans la rue, ils sont d'abord des congolais et ils ont des droits, malgré qu'ils soient dans la rue, ils ont beaucoup de choses à faire pour le pays c'est une main d’œuvre en perdition, notre état doit créer des centres de formation pour ces jeunes voilà pourquoi j'ai composé une chanson sur les enfants de la rue à cause de la pauvreté. Ils ont faim, ils n'ont pas de logis, les médicaments, même l'éducation ! Nombreux sont innocents ils n'ont pas des parents comme moi, ils n'ont pas d'autres solutions.

Avez-vous quelque chose plus particulière à nous dire que nous n'avons pas fait allusion ?
Je tiens à vous remercier pour m'avoir accordé cette possibilité pour que je parle de la vie dure que mènent mes collègues enfant qui sont dans la rue d'une manière ou d'une autre par contrainte ou par conviction. Je profite de cette occasion pour demander à l'état Congolaise de bien encadrer les artiste en donnant une assistance tant matériel que financier pour que notre culture rayonne, je demande aux artiste de ne pas quitter le pays pour aller à l'étranger il y a tout ici chez nous seulement il nous manque une vision et le moyen. Avec tout ce que nous avons ici chez nous je déplore le manque de la culture de festival pour ceci j'exhorte le ministre de la culture et des arts de focaliser sont attention vers le talant des artiste qui s'évanouissent. Il y a du business dans la musique.
Propos recueillit par Alain Wandimoyi