mercredi 2 novembre 2011

Ce que je pense pour les élections et la RDC. D'où vient le Congo ?

Que devenu cette ville? (Photo d'archive droit tiers)

A
quelques jours des élections dans mon pays, je me demande si mon peuple regarde dans la même direction par rapport aux problèmes qui frappent mon pays depuis l'époque coloniale jusqu'à nos jours où nous sommes au dernier virage des deuxièmes élections démocratiques. Je suis en train de regarder dans tous les sens lorsque je vois les candidats battre campagne à tous les niveaux. Je déplore beaucoup ce qui se passe dans mon pays lorsque le gens ont fermés les yeux par rapport à nos vrais problèmes ; Ici j'attaque beaucoup nos beaux textes, nos lois très jolies qui ne cadrent pas avec la réalité et le contexte du pays. J'ai des larmes aux yeux lorsque tous les candidats défilent dans des véhicules climatisés, banderoles et postières qui embrouillent la visibilité dans toutes les villes de la République Démocratique du Congo, je suis vraiment navré d'entendre les beaux discours, les injures lorsque les candidats se contredisent sans que personne ne touche aux vrais problèmes de mon pays.

Ici le Congolais d'avant l'indépendance (Photo tiers)
Ça me sidère et j'ai honte de me présenter avec fierté devant la face du monde lorsque je vois des candidats qui se permettent de mentir à la longueur de jours pendant qu'ils ont passé toute une
mandature dans des scénarios dans les hémicycles tant provinciaux que national. Personne, de tous ceux là qui sont devenues de saint qui n'ont jamais osé proposer des édits propositionnels à notre capacité ; ils ont perdu les cinq ans dans des théâtres en proposant des motions de censure et de défiance, pourquoi n'ont-ils pas censuré les textes qui ne ressemblent pas à notre réalité du pays ? Soyons sérieux quand même ! Ici sans la crainte d'être contredit nous ciblons en revers nos problèmes ; tout le congolais ne regarde que sur la tête, moi j'inverse cette tendance, pour un pays venu d'une longue dictature ponctuée de tout ce que nous avons connu depuis la colonisation jusqu'aux premières élections nous ne devons pas nous éternisé dans les accusations fortuites pendant que les responsabilités sont partagées. D'abord, nos textes beaux que soient-ils ne sont pas respectés, c'est parce qu'ils ne sont pas adaptés. Si on pouvait un peu s'arrêtait et regarder sur le rétroviseur : « On parle de l'enseignement pourquoi ne pas adapter notre enseignement ? Pour introduire seulement un cours de civisme à partir de l'école maternelle, voilà d'abord ce qui nous fragilise, car personne n'aime pas ce pays par manque de civisme sur toutes ses formes, là je mets en défit tous ceux là que nous avions voté en 2006 pour légiférer, hélas ils sont partis pour autre chose que de s'attaquer aux ministres afin de gagner des gains.», je suis mal placé pour accepter ce qui se passe en cette période de la veille des élections où ceux-là qui ont trahi la nation déguisés dans d'autres accoutrements un décors qui trompe l'œil pour solliciter nos voix ! Sans textes et lois réelles aux problèmes de ce pays c'est nul et sans effet, ce pays est otage de beaux textes copiés et collés de vieilles démocraties qui datent de plusieurs siècles.

Les problème du Congo c'est sont ces textes non adapté au contexte actuel, cette ordonnance date de l'époque coloniale, allez y comprendre que nous orientons ailleurs critiques, c'est ici que nous appelons les candidats députés qui nous demandent de voter pour eux à nous produire des textes réalistes.

Ça c'est la voix des sans voix ; nous allons focaliser notre attention sur ceux qui dirigent sans pour autant voir les textes, ça va aller de mal en pire jusqu'à ce que l'on se réveille de notre sommeil. Nous devons donner le pouvoir à un président à travers les bons députés avisés que ceux là qui cherchent encore à nous distraire dans leurs émotions qui perdent le temps pour revenir après cinq laissant nos problèmes pour enfin dire que c'est l'autre : « Les autres c'est l'enfer disait Jean Paul Sartre. » Nous sommes tous responsables.


Amis hier, aujourd'hui énnemis politique, quid de l'avenir?

Ce que je vois pendant la campagne

C'est un jeu de ping pong ou de football ? Comprenez mon émotion, on nous a affamés, on nous a paupérisés, là je prends le vocable majorité et opposition en témoin, ils sont les mêmes, ils nous disent que notre pays est riche, mais comment expliquer ce contraste de cette richesse ? Qui peut nous expliquer d'où vient ce budget modique avec lequel ils gèrent ce pays ? Lorsqu'on met en avant plan nos minerais qui sont du reste devenus les minerais de sang, lorsque les localités productrices sont les plus pauvres où le problème d'eau potable se pose avec acquitter, pas de centres de santé, les écoles n'en parlons même pas, cela irrite. Tous tirent la couverture en leur faveur en accusant les autres.


Congolais, ceux qui se battent se connaissent, attention

Ma crainte par rapport à la campagne.

Comme je le disais tantôt, ce que je vois j'estime que c'est un jeu de football, où nous avons des attaquants et des défenseurs ; c'est tout à fait normal, c'est là où ma crainte trouve sa place, nos élections en préparation se dirigent vers un beau spectacle où les acteurs quittent la scène éclairée pour le public dans l'obscurité en créant un imbroglio où ce public va rentrer dans un « KO » lorsqu'ils seront dans les coulisses, en train d’échanger leurs costumes de scène. Pourquoi certains candidats battent campagne avec le discours de la Congolité, la stigmatisation, l'intolérance. Est-ce ça la démocratie ? Notre œil est vigilant, là nous sommes en train de diriger notre vision là où on apprend beaucoup et on voit beaucoup la vérité sortira à nue le jour de la proclamation de ces élections. Des candidats qui ont peur des résultats préparent un malheur au peuple Congolais. Nous ne sommes plus au stade de l'ethnicisme, du tribalisme, du régionalisme, car avec plus de 400 tribus, on ne doit pas voir sa région son clan moins encore sa famille. Bref nous aurons à discuter de ce problème que je considère comme une épine dorsale si tout congolais où qu'il se trouve comprendra que nous devons tous mettre la main à la pâte sans émotion ni sentiment, ça sera un bon départ. Si nous pouvons réfléchir en termes d'un arbre qui commence par le bas, les racines sont nourries par le sol, pour donner la sève à la branche et les feuilles pour avoir le bon fruit. Cette réflexion n'engage que son auteur qui conclut en ces termes : « Ici je m'explique nos racines et sol ce sont les 500 députés et sénateurs qui votent les lois et population, la branche de notre arbre c'est tout ce que nous avons comme ossature gouvernementale, administration publique ; la feuille c'est la présidence enfin le fruit ce sont les efforts venus du sol jusqu'aux feuilles, grâce à la photosynthèse et autres phénomènes rentrent dans le sol ». Je pense si nous pouvons définir la démocratie dans ce contexte nous pourrions peut-être quitter les stigmatisations, les injures, les accusations, les crises identitaires vers les élections apaisées ; une expérience que nous sommes en train d'apprendre.


Le slogan est clair tu me donne 50$ je te donne ma voix, et alors!