samedi 29 juillet 2017

Nous peut-on parlé de notre candidature aux 11° Rencontres de Bamako édition 2017?




ALAIN WANDIMOYI | RDC-GOMA
 Biographie
Alain WandimoyiKyalemaninwa, photographe de Goma née à Bukavu en 1971. Passionné de photographie depuis la petite enfance,  choisis la photographie comme métier en 1989 pour immortaliser des événements : (mariages, anniversaires et photos d'identité, portrait…). En 1999 se lance dans la photographie de presse comme stagiaire et collaborateur des journaux paraissant à Goma. Correspondant  de l'agence Syfia-Grands Lacs de  2002 à 2014, correspondent freelance des agences de presse et journaux (L’AFP, AP, EPA...)  


Ma vision, selon la thématique « AFROTOPIA »
Vers les années 1960 plusieurs pays africains avaient accède à leurs souverainetés, mais certain sont mal parties le cas de mon pays la République Démocratique du Congo est une preuve 55 ans plus tard. Partant des événements qui avaient précédé et succéder la colonisation la RD Congo est resté un ventre mou, rien ne rattrape ses gigantesques ressource, moins encore sa grandeur.
Dans mon travail photographique je fais un lien avec la thématique des 11° Rencontres de Bamako « AFROTOPIA » Qui questionne les Africain notamment la République Démocratique du Congo par rapport à sa valeur sa grandeur au cœur de l'Afrique après plusieurs décennies de son accession à l'indépendance. Je m'interroge à travers les photos, est-ce que  la vague des indépendances depuis  les années 1960 était une utopie qui se donnait pour tâche de débusquer dans le réel des africains les vastes espaces panafricaniste  si possible possible et les féconder ? 
 
Mon travail s'est focalisé sur:




1. Pêcherie artisanale touristique, protectrice de l'écologie halieutique et environnementale
Cette pêche est pratiquée par les riverains du fleuve Congo dans la province Orientale démembrée, actuelle province de la Tshopo. Cette population riveraine appelée Wagenia vit essentielles de la pêche artisanale. Sur la chute du fleuve Congo, c'est une méthode extraordinaire. Pour la petite histoire, la chute de Wagenia, s’appelait  Boyoma, ou Stanley fall depuis 1955. Ces chutes ont l'un de débits les plus importants au monde avec plus de 17 000m3 par seconde et un dénivelé total de 60 mètres. C'est dans ces chutes où le Wagenia pratique une pêche artisanale à l'aide de grandes nasses coniques fixées par des échafaudages dans les rapides du fleuve. Le courant d'eau entraîne le poison qui s’engouffre dans ce filet de bois et de joncs levés deux fois par jour, tôt le matin et au coucher du soleil. Cette technique qui paraît périlleuse, requiert la connaissance et le courage. Notons pour les environnementalistes et les écologistes avertis reconnaissent que cette pratique respecte les normes non seulement de la nature, les normes de la pêche, mais aussi elle pourrait apporter la promotion touristique sur cette chute. Hélas, cette région est oubliée et personne ne tourne son attention pour encourager cette méthode de pêche originale. Mon travail de photographe montre et interpelle non seulement les Congolais, mais aussi le monde à tourner son attention vers cette chute, en espérant que cette pratique va atténuer tant soit peu les problèmes climatiques, environnementaux et écologiques qui défraient la chronique dans le monde.



Oui les Africains contribuent grandement dans la recherche de solution aux problèmes qui s'imposent dans le monde.
La thématique AFROTOPIA est une interpellation des Africain particulièrement de Congolais de se découvrir et de mettre en valeur ses potentialités sa grandeur et ses innovations.





Mon travail sous forme d’une monographie informative, interpellative, et introspective se subdivise en plusieurs sujets, qui reprennent d’une façon holistique à l’esprit de la thématique des 11° Rencontres de Bamako. Dans  mon travail, je  paraphrase le concept « AFROTOPIA » d'après Felwine Sarr écrivain Sénégalais : « Une utopie active qui se donne la tâche de débusquer dans le réel africain les vastes espace du possible et le féconder » L'Afrique est un continent porteur d'avenir qui regorge de richesses et de terre arables dont la jeune population représentera le quart de l'humanité en 2050, mais ce riche avenir ne sera pas sans une révolution radicale. 






2. Quel est le lien entre nos téléphones portables et Walikale ?
Walikale est l'un de territoire de la province du Nord Kivu, à une centaine de kilomètres de Goma, le chef-lieu de cette province. C’est un vaste territoire trois fois plus grand que le Rwanda extrêmement riche en minerais, notamment la cassitérite et le coltan d'une teneur élevée, préférée des fabricants de téléphone portable. Personne ne peut se prévaloir de ne pas faire usage du téléphone portable, mais on s'interroge pourquoi dans le Walikale, là où l'on creuse pour fabriquer nos portable on reste avec un enclavement total, sans aucune route et où le téléphone passe difficilement.
Cette matière précieuse est exploitée d'une manière artisanale et abusive, qui attire la prolifération des groupes armés dans la zone. Face à cet enclavement, pour évacuer le produit de la zone vers les lieux de commercialisation, le transport se fait sur la tête et par vélo avant que des avions atterrissent sur une route pour l’acheminer hors du pays.




Mon travail vise à révolutionner un changement de l'homme africain par une présentation  visuelle pour que chacun s'interroge dans son  domaine, son espace et dans son temps enfin  de dégager sa responsabilité qu’il ignore peut-être. Comme la photographie à le pouvoir de déplacer les gens, il a aussi le pouvoir d'inspirer et de susciter le changement,  cela signifie un changement d'esprit, un changement de cœur, ou quelque chose de beaucoup plus.





3. MENACE SUR LE POUMON VERT DE L’AFRIQUE CENTRALE

J‘utilise l’expression photographique pour offrir une réflexion sur la relation entre l’homme, la forêt et la gestion de l’environnement en Afrique Centrale en général et en notamment en République Démocratique du Congo, au Congo Brazzaville et au Cameroun.

La forêt joue un rôle important sur l’homme et la nature, mais les besoins énergétiques et la pauvreté obligent les personnes riveraines à couper les arbres d’une façon abusive. Pourtant, le monde entier met tous ses espoirs sur les essences de l’Afrique centrale.

Le principal bénéficiaire, les pays occidentaux exploitant le produit des forêts africaines ne tiennent pas compte des besoins des villageois et ne mettent pas en place de projets de développement. Alors, ces derniers accentuent la coupe de bois pour la fabrication de charbon, de planches et le bois de chauffage sans tenir compte de la menace du réchauffement climatique. En dépit de cette coupe de subsistance, les pays du Nord exploitent le bois en y introduisant des machines qui dévastent des grandes étendues, mais aussi polluent la nature en même temps.  Pourtant, aujourd’hui c’est l’un des principaux sujets de conférences qui tentent de trouver une solution aux problèmes climatiques qui menacent le monde.

La forêt de l’Afrique centrale constitue l’une des plus grandes réserves du monde entier. Que va devenir le monde puisque les forêts de l’Afrique Centrale sont en train d’être dévastées à petit feu ?

En République Démocratique du Congo, comme partout à ailleurs dans la région, on tente de     contourner cet écocide par la création de réserves de forêts dans le milieu urbain. Cela est la preuve que les dirigeants dans le pays du sud tiennent compte de la protection de forêt comme source de vie.



Commentaire : votre texte est clair. Il pose le problème en général, sensibilise le lecteur sur les réalités locales et l’approche des acteurs extérieurs, ce qui est bien. Il se termine sur une mesure prise localement. Pourquoi ne pas faire une conclusion s’appuyant sur cette initiative mais en montrant qu’il faut œuvrer vers un même but en conciliant les actions locales et extérieures ?



Exemple :

En République Démocratique du Congo, comme partout à ailleurs dans la région, on tente de     contourner cet écocide par la création de réserves de forêts dans le milieu urbain. Cela est la preuve que les dirigeants dans le pays du sud tiennent compte de la protection de forêt comme source de vie. Cet enjeu, vital pour les futures générations nécessite une approche mieux concertée entre acteurs locaux, régionaux et internationaux.






A travers cette 11° édition des Rencontres de Bamako, j'ai voulus interpellé l'africain de se regarder, autour de lui-même s'il y a un changement 50 ans après son indépendance ? Je me donne comme tache de réveiller tous les panafricanistes  qui dorment encore.  En me servants des images de la République Démocratique  Congo un géant au cœur de l'Afrique riche, mais pauvre ! Si on décolonise l'esprit de l'homme congolais, peut-être qu'à travers la République démocratique du  Congo l'Afrique redeviendra le poumon spirituel du monde temporial.