mardi 21 août 2012

Des enfants déplacés et d'accueils risquent de ne pas étudier


 Plusieurs enfants du Nord-Kivu pourraient ne pas avoir accès à leurs écoles le 3 septembre, jour prévu pour la rentrée scolaire 2012- 2013. Suite à la persistance du conflit dans le territoire de Rutshuru, nous observons une marré humaine dans des salles de classe à Kanyaruchinya et Mugunga I, II, III ; devant cette situation qui ne fait que s'aggraver le contexte de la scolarisation des enfants déjà difficiles en province démontre que la rentrée scolaire dans les contrains précité semble être hypothétique.


 Car beaucoup d'écoles ont servi de lieu de refuge. Cette réalité dégradante inquiète beaucoup des parents des enfants de la population accueille, qui craigne que la rentrée de classe soit effective à la date prévue.

 Surtout des cris d'alarme que l'Unicef qui vient de lancer un cri d'alarme aux pays donateur qui ne vienne toujours pas. Beaucoup d'écoles aux Nord Kivu sert d'abri aux déplacés: « Nous avons dénombré jusqu'ici 258 écoles pillées, détruites ou incendiées ou encore occupées. Ce qui fait qu'au moins soixante mille enfants pourraient ne pas avoir accès à leurs écoles au 3 septembre. Parmi eux, il y a aussi des enfants déplacés.»




L'Unicef a prévu de récupérer tous les enfants déplacés qui sont dans des camps, des familles d'accueil ou d'autres sites déterminés. « Ils seront pris en charge parce que parmi eux, la plupart n'ont même pas fini l'année scolaire passée. Ils n'ont pas de bulletins », a déclarée Marcelline Eboma pour elle la première chose à faire, c'est de permettre à ces enfants de terminer l'année 2011-2012 par des cours de récupération avant d'être admis dans des écoles d'accueil. Les affrontements armés sont récurrents dans plusieurs localités de cette province de l'Est de la RDC. Chassé par la guerre du M23,  crée en début du mois d'avril dernier.


 Ces affrontements ont jeté des milliers des déplacés vers d'autres localités de la province. Pour organiser les épreuves écrites de l'examen d'état 2011-2012, en juin dernier, le ministère de l'Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) avait dû délocaliser certains centres, comme celui de Jomba, afin de permettre aux élèves de passer leur examen en sécurité. Quid de la rentrée scolaire 2012-2013?

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