mardi 21 novembre 2017

La discrimination et le rejet lors de la réinsertion bloque la démobilisation des filles dans les groupes armés


La discrimination et le rejet de filles sortie des forces et groupes ne favorisant pas la démobilisation d'autres filles qui préfèrent souffrir au côté de leurs bourreaux. Cette réalité est peu connue de plusieurs personnes et de nombreuses filles continuer de souffrir sous le joug de chefs de guerres. Pour Contourner cette réalité, Child Solders vient de lancer un guide pratique pour aider les acteurs de démobilisation dans leurs travaux.
 
L'existence des plusieurs groupes armés dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo où plusieurs enfants sont recrutés dont les filles qui sont soit abusé sexuellement par les chefs de ces groupes quelquefois, elles jouent le rôle des combattants dont le monde ne fait pas allusion, les acteurs dans la sensibilisation ne fait pas souvent allusion. Certain sont démobilisés, mais leurs réinsertions devient difficile suite à la discrimination et rejet de la communauté d'accueil ce qui constitue un frein pour leur démobilisation, certaines d'entre elles préfèrent rester dans le joug de leurs bourreaux. Face à cette problématique l'organisation Child Soldiers avec ses partenaires locaux vient d'élaborer un guide pratique pour promouvoir l'acceptation communautaire des filles associées aux groupes armés pendant leurs réinsertions dans leurs communautés respectives.
 
Comment alors impliquer tout le monde dans la réussite de processus de la démobilisation ? Cela a été l'une de raison pour la vulgarisation de ce guide pratique qui vient d'être édité par Child Soldiers International.
Sans s'en rendre compte, les filles sont présentes dans les groupes armés à l'Est de la R d Congo, elle représente une proportion de 30 à 40% de jeunes mineurs recrutés et enrôlés dans ces groupes, c'est ça que révèle le résultat des enquêtes menés en 2016 par l'organisation Internationale Child Soldiers dont les résultats ont été présentés aux journalistes de Goma et organisations de démobilisation de la région.
Vous retiendrez en passant qu'une fois que ces filles sorties de groupes armés, elles éprouvent d'énormes difficultés dans la communauté : « il y a un an que j'ai écouté plus de 150 filles dans plusieurs provinces affectée par les groupes armés, elles ont dit que le pire est lorsqu'elles rentrent chez-eux, elles espéraient être bien reçus et soutenus pour tout ce qu'elles ont dû endurer, la majorité ont trouvé le contraire, elles ont été discriminée et rejeté ou montré le doigt, elles ont peur de réaction de la communauté, donc elles peuvent se cacher là où ils mènent une vie misérable ! Donc nous devons changer des méthodes pour activement aider les jeunes filles », a souligné Marie DE LA SOUDIERE de Child Soldiers Internationale.
Comment se fait la  sensibilisation ?
Pour aider les communautés à prendre activement une sensibilisation devant cette problématique, un guide pratique de soixante-dix pages écrits en français, Swahili et Lingala a été mise en place au mois de juin avec la participation active du Gouvernement Congolais, de l'UNICEF, de la Monusco via DDRRR et d'autres organisations locales impliqué dans la démobilisation des enfants dans les groupes armés. Les parents doivent aussi jouer un rôle pour faire accepter ces filles dans la société : « Le groupe armé Nyatura par exemple que j'ai sensibilisé dans le territoire de Masisi sont d'accord pour libérer des filles, mais lorsque je contacte ces filles pour qu'elles rentrent à la maison, leurs parents opposent une résistance, ils n'acceptent pas que ces filles reviennent », Témoigne Jean Pierre Ndeze du collectif des ONG locale pour le Développement locale COLDEBA de MasisiLa résistance et le refus de certains parents s'expliquerait par le simple fait de considérer ces filles comme un gage de protection pour leurs familles contre des récurrente attaque des groupes armé le cas échéant de Nyatura dans le Masisi par exemple  La présence des filles est devenue  une forme de  redevance de protection pour leurs familles, c'est-à-dire que les filles sont gardées au sein des groupes armé comme une forme de rançon de protection pour d'autres membre de toute sa famille , pendant que cette pratique prohibé par la convention de la protection de droit de l'enfant devient aujourd'hui une réalité dans Masisi. Poursuit notre source.
 
Des associations en charge de cette question indiquent qu'un accompagnement psychologique reste capitale : « Par rapport à ce guide je viens de noter un élément nouveau, nous envisageons pratiquer un accompagnement des enfants sur le plan psycho-sociale, pour les quelques filles que nous avons dans notre centre de transit et d'orientation (CTO) dont on recherche leurs familles elles sont en train de subir un accompagnement psycho-sociale que la communauté d'accule accepte que ces dernières ambrasse la vie civile », indique Alain Muhima de l'ONG RET.

Implication des autorités
Les autorités nationales et provinciales encourage la démarche inscrit dans le guide, d'abord préfacé par Madame Jeanine Mabunda Lioko la représente personnelle du président de la République Démocratique du Congo en charge de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants, cet acte est renforcé par la présence dans l'atelier et la présentation du dit guide pratique à Goma par Madame Musabe Béatrice, la conseillère du Gouverneur de la province du Nord Kivu en charge des affaires Sociales familles genre et enfant, qui ne cache pas ses sentiments sur cette approche de réintégration, mais évoque une crainte d'autant plus que des groupes armé naissent d'un jour au lendemain au Nord Kivu ou le recrutement de mineur est un phénomène qui existe que le gouvernement s'engage à neutraliser : « Le nord Kivu est victime de recrudescence de groupe armé depuis deux décennies, le Gouvernement est déterminé à mettre hors d'état de nuire tous ces groupes armés qui abuse de droit de nos enfants et particulièrement de nos filles. Ce guide est un outil de travail qui va aider les acteurs du domaine à tout le niveau, notre appel est adressé à la communauté de tout bord pour que ces enfants et ces filles soient bien traitées lorsqu'ils reviennent à la maison. », À Conclut notre source. Le pain est sur la planche pour les organisations et l'ONG en charge de la démobilisation, il est temps de mettre en pratique ce guide pratique.