jeudi 10 octobre 2013

Réponse aux Menaces d'abattre tout avion qui survolera l'espace contrôlé par le M23


Le M23, Mouvement rebelle qui affronte l'armée Congolaise dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a menacé de tirer tout appareil qui survolera son espace à très basse altitude.

Selon leurs communiqué : « Deux hélicoptères peints aux couleurs blanches et portant la mention UN ont survolé (mardi et mercredi), à très basse altitude, notre espace pendant plus de trois heures au départ du sud de la localité de Kibumba en passant par celles de Rugiri, Bukima, Runyoni, Ntamugenga pour sortir par Tongo ».
Martin Kobler représentant du secrétaire Général de l'ONU en République Démocratique du Congo.
A cette question le représentant du secrétaire général de l'ONU Martin Kobler a été ferme en ce terme avant de donner la parole au Général Santos Cruz qui n'a pas mâché sa langue : « Nous avons mandat de survoler chaque cm de la République Démocratique du Congo, mais aussi contrôler les positions du M23 avec nos hélicoptères parce qu'on n'a pas de reconnaissance et des photos si on ne survole pas nous devons avoir des informations fiables pour vérifier ce qui dit les rumeurs, c'est pourquoi nous avons la liberté de survoler partout au Congo

Martin Kobler donne la parole au Général Santos Cruz pour éclairer l'opinion
on ne peut pas être empêché par le M23 le Général va vous dire ce qui se passe après s'ils osent tirer sur nos hélicoptère », A vous d'ajouter
Le Général Santos Cruz explique:
 « Nous avons mandat de Nation Unie qui nous autorise de faire d'action en RDC, le M23 n'est pas un gouvernement, c'est un groupe armé illégale, il est important de signa que le M23 ne peut en aucun cas avoir une administration, nous allons continuer à faire des actions dans les air de la R d Congo et si jamais ils s'aventurent d'attaquer nos troupes nous allons mener des actions à notre possession sur le sol et dans l'air et s'ils osent nous contraindre nous allons y répondre avec vigueurs », conclut-il.

En dépit de cette réponse on ne peut plus claire de l'autre côté la position reste inchangé : « Le M23 met en garde les responsables de ces actes de provocation. Ils sont dès lors avertis qu'en cas de récidive, les instructions claires et sans équivoque de notre armée est celles de s'assurer de la destruction immédiate et sans sommation de ces engins de la mort », a menacé le porte-parole du M23, Amani Kabasha.
Malgré plusieurs revers plusieurs échecs de rebelle sur le terrain, l'on s'interroge d'où vient cette arrogance de M23 qui veulent à tout prix défier la brigade d'intervention de l'ONU ? Un chien ne peut jamais aboyer au-dessus d'un arbre sauf ....

lundi 7 octobre 2013

Le CICR à la recherche des victimes, quel que soit les difficultés.


Victime et dévastée depuis 2009 par les violences de l'armée de résistance du seigneur LRA. Plusieurs personnes ont été kidnappées et violées. Causant ainsi de problème social dans la localité de Doruma et ses périphéries. Pendant ce temps le CICR traversent les obstacles à la recherche des personnes en détresse quel que soit le prix.


 
Doruma est un poste d'encadrement administratif dans le territoire de Dungu, district du haut Uelé, situé  au Nord Est de la province orientale en République Démocratique à 1 147 km de Kisangani, caché à l'extrême forêt équatoriale partage ses frontières avec la République Centre-Africaine et la République du sud Soudan.

 

Parmi ces victimes figurent des enfants rescapés qui, après être kidnappés par des porteurs d'armes ont passé plusieurs mois en brousse entre les mains des leurs bourreaux. Là ils ont été soumis à des traitements inhumains et obligé à commettre des atrocités et barbaries qui ne sont pas facile à oublier. Ceux qui réussissent à fuir de la brousse pour rejoindre leur village traversent des moments difficiles et sont confrontés aux multiples difficultés sur le plan psychologique. Ces problèmes traumatiques, sont liés à leurs intégrations, réinsertion dans la communauté et sont sujets de rejet et stigmatisation et mépris.

 

 

 A Dungu  territoire
 Une vue àérienne de Dungu
 Les enfants curieux de voir les atterrissage du CICR à Doruma

Isolé et enclavé toutes les voies de communication sont en état de délabrement total. Pour survivre sa population s'approvisionne et écoule sa production agricole au Sud-Soudan où on ils vendent leurs marchandises à vile prix selon la volonté des acheteurs : « Nous n'avons pas où écoulée nos récolte, on les amène au sud Soudan, hélas il nous impose un prix de leurs choix, comme on ne sait pas rentrer avec à Doruma à cause de la distance nous n'avons pas le choix », témoigne Emmanuel Laku.

Seule les avions des humanitaire arrivent à Dungu et Duruma et ne peuvent pas transporter de personnes et les marchandises. En dépit de ce problème suite l'on enregistre des attaques en récurrence des groupes armés qui massacre et déporte les paisibles populations. Des centaines souffrent des traumatismes causés par les violences de l'armée de résistance du seigneur LRA.


 Des enfants de Doruma viennent ovationner les attarrissages des avions du CICR
 
 Une vue en perspective de la cité d Doruma
 A la recherche des victimes le CICR edévoué à la cause humanitaire
 Une pièce de théâtre des volontaire de la Croix-Rouge rélantnt le symptomes psychologique de victimes lors de leurs rénsersertion en famille et dans la socièté

Dans le but d'apporter un soutien à ces victimes directes et indirectes, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a, depuis fin 2011 brise le silence face ce problème, il a mis en place un programme de soutien psychosocial et santé mentale dans cette région. Ce programme est initié pour reconstruire la personnalité des victimes et lutter contre la discrimination des rescapés dans leurs milieux.

Pour sensibiliser la communauté sur la non-stigmatisation à l'égard des rescapés, des pièces de théâtre participatif sont organisées et présentées en public par des volontaires de la Croix-Rouge, des leaders religieux et enseignants formés. Des thèmes développés sont ceux ayant trait au parcours des victimes, a la réunification familiale des rescapés, à la stigmatisation dans la communauté et aux pistes de solutions. Depuis 2012, 530 personnes sont assistées par des conseillers du CICR à Doruma.


 Le decombre des edifices à Doruma crtainement une église...
 L'unique activité après les champs c'est la fabrication de l'acool " Lotoko"