Face à la menace des manifestants les étudiant de l'ISC Goma sautent à travers les fenêtres pour se sauver de l'agression barbare.
Les étudiants des établissements des enseignements supérieurs et universitaires sont descendus dans la rue le samedi 14 mai. Ils demandent la démission du gouvernement provincial et du maire de la ville qu'ils accusent d'avoir failli à leur mandat. Toutes les activités ont été paralysées à Goma, les boutiques et les stations services notamment n'ont pas ouvert. Avec cette situation qui a paralysé les activités en début de la journée du samedi 14 mai, certain étudiant ont fustigé le comportement de leurs collègues ; pour ce la le manifestant sont venus retirer par force ceux qui ont refusé d'adhérer à leurs opérations. Ainsi nous avons assisté à une guerre médiatique. à chaud les pro-manifestations se confier à radio okapi en ce terme : « Les autorités ne comprennent pas qu'ils ont un contrat social qu'ils ont signé avec la population. Quand une autorité n'est pas en mesure de répondre à ces obligations en assurant un environnement sain à sa population, en assurant le bon fonctionnement des institutions au niveau de la ville et au niveau de la province, il est invité à démissionner. Rien ne marche à Goma, les choses doivent changer. La vie est devenue chère ici à Goma.» Et l'anti- manifestation à Radio Kivu 1.Le conseil provincial de la jeunesse du Nord Kivu a condamné dimanche 15 mai la marche des étudiants qu'il qualifie « des manipulations » par des hommes d'affaires de la place. Il Réagissait ainsi à la marche organisée, samedi 14 mai, par un groupe d'étudiants du comité interuniversitaire de la province. Le président du conseil, Guy Kibira, estime qu'un groupe d'étudiants «instrumentalisés » est en train d'inciter les jeunes à troubler Goma : « Leurs demandes sont incompatibles avec leurs revendications, qui du reste, concernent les latrines, les conditions d'études et les poussières par rapport aux routes qui sont en construction à Goma », a-t-il déclaré. Guy Kibira appelle les étudiants qui ont manifesté à respecter et se conformer aux institutions démocratiquement établies en province : « Il y a certaines questions qu'ils ont évoquées qui concernent le gouvernement central. Leurs demandes sur le départ du gouverneur et son gouvernement, ainsi que celui du maire de la ville n'a aucun rapport avec leurs revendications. C'est pourquoi certains jeunes ont qualifié ces demandes de manipulation par les hommes d'affaires », a-t-il ajouté.
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