Une brève historique de
l'intervention des Nations Unies en République Démocratique du Congo peut nous
donner la lumière pour que nous ayons au moins une question à se poser aux
tours de nous-mêmes quelle est la solution durable car la République
Démocratique du Congo est membre de conseil de sécurité et ne doit pas
seulement demeurer un pays à assister et pourquoi pas aussi être un pays qui
apporte sa contribution de troupes dans la force de l'ONU là où besoin se
présente ? Aujourd'hui Picha
na
Mazungumuzo nous invite à
faire une autopsie de l'intervention des Nations Unies en République
Démocratique du Congo à travers cette brève historique. Nous vous demandons
d'apporter vos commentaires, pour avoir une large compréhension de la question, mais aussi de se questionner de ce que nous devons faire après le départ de la Monusco.
Photo droit tiers
A l’aube de son accession à sa souveraineté nation et Internationale le 30
juin 1960, un mois plus tard la
situation devient sombre dans de trouble de tout vent. En effet cette mission d’Assurer « l'intégrité territoriale et l'indépendance politique »
photo droit tiers
photo droit tiers
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Photos droit tiers
Les dépenses de cette opération étaient de 400.1
million de Dollars américains. De février 1963 jusqu’à la fin de l’opération un
bataillon de l’armée Nationale Congolaise a été incorporé à l’ONUC. Le bilan en
perte de vie militaire étaient de 245 militaires et 5 civils au total 250 personnes
ont perdu leurs vie !
A Kalemie un blindé ayant servi les contigent de l'ONUC deterrer du sol en 2016 photo Monusco
Picha na Mazungumuzo à la recherche de la vérité
Les
forces de l'ONU s'étaient complètement retirées du pays le 30 juin 1964.
MONUC "Mission de l'ONU au Congo"
Après le génocide perpétré au Rwanda en 1994 et la formation dans ce pays
d’un nouveau Gouvernement, près de 1,2 million de Hutus rwandais, dont certains
avaient pris part aux massacres, ont fui vers le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, deux
provinces limitrophes situées à l’est de l’actuelle République démocratique du
Congo (RDC) (ex-Zaïre) et peuplées par d’autres ethnies, notamment des Tutsis.
En 1996, une insurrection dans cette région a conduit à des affrontements entre
les forces dirigées par Laurent-Désiré Kabila et l’armée du Président zaïrois
Mobutu Sese Seko. Les forces de Kabila, appuyées par le Rwanda et l’Ouganda, se
sont emparées en 1997 de la capitale, Kinshasa, et ont rebaptisé le pays
République démocratique du Congo.
En 1998, un soulèvement contre le gouvernement Kabila a éclaté dans les
deux provinces du Kivu. Quelques semaines plus tard, les rebelles avaient
occupé une importante partie du pays. L’Angola, la Namibie, le Tchad et le
Zimbabwe ont proposé un soutien militaire au Président Kabila, mais les
rebelles conservèrent leur emprise sur les provinces orientales. Le Rwanda et
l’Ouganda soutenaient le mouvement rebelle, le Rassemblement congolais pour la
démocratie (RCD). Le Conseil de sécurité a demandé un cessez-le-feu, exigé le retrait
des forces étrangères, et exhorté les États à ne pas intervenir dans les
affaires intérieures du pays.
Mai Mai Vurondo diriger par un Général Kadogo au Nord Kivu
En Ituri des enfants étaient massivement recruté par les seigneurs de guerre comme se maniste sur notre photo
Après la
signature, en juillet 1999, de l’accord de cessez-le-feu de Lusaka entre la
République démocratique du Congo (RDC) et cinq États de la région (Angola,
Namibie, Ouganda, Rwanda et Zimbabwe), le Conseil de sécurité a créé, par sa résolution 1279 du 30 novembre 1999, la
Mission de l’Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC). La mission devait à
l’origine élaborer des plans en vue de l’observation du cessez-le-feu et du
désengagement des forces, et maintenir la liaison avec toutes les parties à
l´accord de cessez-le-feu. Par une série de résolutions ultérieures, le Conseil
a étendu le mandat de la MONUC
au contrôle de l’application de l’accord de cessez-le-feu et lui a attribué
plusieurs autres tâches connexes.
Des armes ont été dtrouit par la Monuc-UNMAG
Le FARDC ont eu accès dans les zones de groupes armés
Le 30
juillet 2006, à l’occasion des premières élections libres et équitables
organisées dans le pays en 46 ans, les électeurs ont choisi les 500 députés de
l’Assemblée nationale. À l’issue d’un deuxième tour de scrutin tenu le 29
octobre, et du règlement de la contestation électorale, M. Joseph Kabila dont
le père, Laurent Désiré Kabila, avait été assassiné en 2001, a été élu
Président de la République. De toutes celles que les Nations Unies ont
contribué à organiser, ces élections ont été parmi les plus complexes.
Après les
élections, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, la MONUC est restée sur le
terrain et a continué à s’acquitter de multiples tâches d’ordre politique,
militaire, ou relatives à l’état de droit et au renforcement des capacités,
notamment le règlement des conflits en cours dans un certain nombre de
provinces de la RDC.
LA MONUSCO
Le 1er
juillet 2010, par la résolution 1925 (2010), le Conseil de sécurité
a rebaptisé la MONUC
Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République
démocratique du Congo (MONUSCO) pour tenir compte de l’entrée du pays dans une
nouvelle phase.
La nouvelle
Mission a été autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter
de son mandat, à savoir notamment
garantir la protection des civils, du personnel humanitaire et des défenseurs
des droits de l’homme exposés à une menace imminente de violences physiques, et
aider le gouvernement de la RDC à stabiliser et à consolider la paix.
Le Conseil a
décidé que la MONUSCO
comprendrait, en sus des composantes civile, judiciaire et pénitentiaire
appropriées, un effectif maximal de 19 815 soldats, 760 observateurs
militaires, 391 fonctionnaires de police et 1 050 membres d’unités de police
constituées. Les reconfigurations futures de la Mission seront fonction de
l’évolution de la situation sur le terrain, en particulier de l’achèvement des
opérations militaires en cours dans les Kivus et dans la province Orientale, de
l’amélioration des moyens dont dispose le gouvernement de la République
démocratique du Congo pour protéger efficacement la population, et du
renforcement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire.
Une brigade d'intervention
Bien que des
progrès importants aient été réalisés en République démocratique du Congo
depuis qu’une opération de maintien de la paix des Nations Unies y a été
établie et que la situation s’est globalement stabilisée dans plusieurs régions
du pays, l’est du pays est toujours en proie à des vagues de conflit
récurrentes, à des crises humanitaires chroniques et à des violations graves
des droits de l’homme, en particulier des violences sexuelles et sexistes. Le
cycle de violence est entretenu par la présence persistance de groupes armés
congolais et étrangers profitant de la vacance du pouvoir et du vide
sécuritaire qui caractérisent l’est du pays, l’exploitation illégale des
ressources, l’ingérence de pays voisins, l’impunité généralisée, des
affrontement intercommunautaires et l’incapacité de l’armée et de la police
nationales de protéger efficacement les civils et le territoire national et de
maintenir l’ordre et la loi.
Ces flambées
récurrentes de violence, comme l’a montré l’importante crise qui a éclaté au
Nord-Kivu en avril 2012, demeurent un obstacle à la paix en République
démocratique du Congo et menacent la stabilité et le développement de toute la
région des Grands Lacs. Afin de s’atteler aux causes profondes du conflit et de
garantir le maintien d’une paix durable dans le pays et dans l’ensemble de la
région, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et
la coopération pour la République démocratique du Congo et dans la région a été signé par les
représentants de 11 pays de la région, les Présidents de l’Union africaine, la
Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté de
développement de l’Afrique australe et le Secrétaire général de l’Organisation
des Nations Unies le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Traque du M23 avec l'appuis aérienne de la Brigade d'intervention de la Monusco
Face à la recrudescence des hostilités les populations se deplace masivement vers des zones sécurisés
Le 28 mars
2013, en soutien de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération
pour la République démocratique du Congo et dans la région et en réponse à
l’appel lancé par les Gouvernements dans la région des Grands Lacs, le Conseil
de sécurité a adopté la résolution 2098 (2013), par laquelle il
proroge jusqu’au 31 mars 2014 le mandat de la Mission de l'Organisation des
Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo
(MONUSCO) et crée une « brigade d’intervention » pour renforcer les opérations
de maintien de la paix.
Agissant sur
la base des recommandations contenues dans le rapport spécial du 27 février, le Conseil a décidé
que ladite brigade serait mise en place pour une période initiale d’un an et
dans les limites de l’effectif maximum autorisé de 19 815 hommes, à titre
exceptionnel et sans créer de précédent ni sans préjudice des principes
convenus du maintien de la paix. Elle comprendra trois bataillons d’infanterie,
une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de
reconnaissance, aura son quartier général à Goma et sera placée sous le
commandement direct du commandant de la force de la MONUSCO, qui aura pour
responsabilité de neutraliser les groupes armés et pour objectif de contribuer
à réduire la menace que représentent les groupes armés pour l’autorité de
l’État et la sécurité des civils dans l’est de la République démocratique du
Congo et de préparer le terrain pour les activités de stabilisation. Il a
également été décidé que la brigade d’intervention aurait une stratégie de
retrait clairement définie et que le Conseil envisagerait d’étendre son mandat
à plus d’un an en fonction des résultats obtenus par la brigade et des progrès
que la République démocratique du Congo aura accomplis au niveau de la mise en
œuvre de l’Accord-cadre pour la paix et la sécurité dans la région.
Le FARDC en position d'attaque dans la profonduer de la forêt de Tongo à la traque de FDLR
Le Char de combat de la rebelion M23 detruit par l"effort de l'opération conjointe de la brigade d'intervention de la Monusco et le FARDC à Kibumba
La
résolution condamne fermement le Mouvement du 23 mars (M23), les Forces
démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), l’Armée de résistance du Seigneur
(LRA) « et les autres groupes armés ainsi que les violences et les atteintes
aux droits de l’homme ». Elle charge la nouvelle brigade de mener,
unilatéralement ou conjointement avec les forces armées congolaises, des
offensives « robustes, en faisant preuve d’une grande mobilité et adaptabilité
» dans l’optique de perturber les activités de ces groupes.
Eu égard à
l’Accord-cadre pour la paix et la sécurité dans la région, négocié par le
Secrétaire général, le Conseil a exigé des États signataires qu’ils mettent
pleinement en œuvre leurs engagements de bonne foi et encouragent la mise en
place d’un mécanisme de suivi régional impliquant les dirigeants de la région
et d’un mécanisme national afin de superviser la mise en œuvre des engagements
pris dans le cadre de la réforme de la République démocratique du Congo.
Traque des positioons des FDLR à Tongo territoire Rutshuru par le FARDC avec l'appui de la Monusco en 2013
Le 28 mars
2014, le Conseil de sécurité, par sa résolution 2147, a prorogé jusqu’au 31
mars 2015 le mandat de la MONUSCO
en République démocratique du Congo et de sa brigade d’intervention à titre
exceptionnel et sans créer de précédent ni sans préjudice des principes
convenus du maintien de la paix, dans les limites de l’effectif maximum
autorisé de 19 815 militaires, 760 observateurs militaires et officiers
d’état-major, 391 policiers et 1 050 membres d’unités de police constituées.
Patrouille de domination de FARDC dans la profondeur vers Abialos en territoire de Beni en décembre 2013
Lancement de l'opération Sokola 1 contre le ADF/Nalu à Kokola en territoire de Beni
Dans la même
résolution, le Conseil a noté la nécessité d'une stratégie de sortie clairement
définie et a décidé que les reconfigurations futures de la MONUSCO et de son mandat
seront fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et des progrès
vers la réalisation des objectifs fixés conformément aux trois priorités
énoncées dans le concept stratégique, à savoir la protection des civils, la
stabilisation et l’appui à la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la
République démocratique du Congo et la région…….
Operation conjointe FARDC/Monusco dans le parc des Virunga contre les groupes armés